La métaphore est une comparaison implicite, sans mot comparatif.
Selon Bernard Dupriez, il existe deux types de comparaisons. La première, la comparaison simple introduit un actant grammatical supplémentaire ; elle ne constitue pas une image littéraire. La seconde, la comparaison figurative introduit quant à elle un qualifiant et constitue une figure d'analogie.
L'outil de comparaison (comparatif) peut être : - une conjonction ou un adverbe : comme, ainsi que, ainsi, tel que, etc. - un adjectif : tel, pareil à, semblable à, etc. - un verbe : ressembler, sembler, avoir l'air, faire l'effet de, etc.
Contrairement à la comparaison proprement dite, la métaphore ne comporte aucun outil de comparaison, c'est-à-dire aucun élément grammatical, par exemple comme, ainsi que, tel, semblable à, explicitant le rapport comparatif.
[…] la Métaphore physique, c'est-à-dire, celle où deux objets physiques, animés ou inanimée, sont comparés entre eux ; la Métaphore morale, c'est-à-dire celle où quelque chose d'abstrait, de métaphysique, quelque chose de l'ordre moral se trouve comparé avec quelque chose de physique, et qui affecte les sens, soit que ...
Les plus communes sont sans doute la comparaison, la métaphore, la périphrase, la métonymie et la personnification.
Le mot « euphémisme » vient du grec phêmi (« je parle »), et du préfixe eu ( « bien »), et désigne une figure de style dont le but est d'atténuer le caractère désagréable ou brutal d'une idée. Une manière de « bien parler » qui permet d'évoquer un sujet déplaisant ou tabou sans que cela en ait l'air.
La comparaison est une figure de style d'analogie qui consiste à rapprocher deux éléments à l'aide d'un terme comparatif. On peut retrouver cette figure de style dans différents types de textes. « On traine ensemble comme des bas dépareillés au fond d'un tiroir. » tant de fois. »
La comparaison rapproche deux éléments : le comparé (qui est la réalité) et le comparant (qui est l'image) au moyen d'un mot comparatif. Exemple : Le cheval blanc était rapide comme l'éclair. -> le cheval blanc est comparé à l'éclair (le comparant) par l'intermédiaire du comparatif "comme".
La métaphore filée commence souvent par une comparaison : « L'empereur était là, debout, qui regardait. Il était comme un arbre en proie à la cognée. La métaphore filée rapprochant l'empereur Napoléon avec un arbre abattu débute par une comparaison introduite par l'outil de comparaison comme.
Une figure de style est un procédé qui agit sur la langue et crée un effet de sens ou de sonorité. ♥ La personnification : elle attribue des caractéristiques humaines à un objet, un animal...
Les opérateurs de comparaison, également appelés relationnels, < (inférieur à), > (supérieur à), <= (inférieur ou égal à), et >= (supérieur ou égal à) comparent leurs opérandes. Ces opérateurs sont pris en charge par tous les types numériques intégraux et à virgule flottante.
Le comparatif de supériorité se forme avec plus … que pour les adjectifs et adverbes et plus de … que pour les noms. La comparaison peut qualifier deux personnes ou deux choses : Pierre est plus grand que Justine. La table sert plus souvent que la chaise.
Il en existe trois variétés : le comparatif de supériorité : plus fort. le comparatif d'égalité : aussi fort. le comparatif d'infériorité : moins fort.
Rappel : Le comparatif sert à comparer un ou plusieurs éléments avec un ou plusieurs autres. Il est plus beau que toi. Le superlatif sert à exprimer la supériorité ou l'infériorité d'un élément par rapport à tous les autres.
L'épiphore : Reprise d'un mot ou de plusieurs mots en fin de phrase, de strophe ou de paragraphe. Le parallélisme : Structure parallèle de deux énoncés. La gradation : Succession de termes d'intensité croissante (gradation ascendante) ou décroissante (gradation descendante).
Une comparaison comporte quatre éléments : un comparé, un comparant, un outil de comparaison et un point de comparaison. La comparaison établit une relation de similitude entre un premier objet, le comparé, et un second objet, le comparant.
Elle permet de créer une image qui, entre autres, peut mettre en évidence des caractéristiques d'un personnage, d'un lieu ou d'un objet et rendre concret un élément abstrait comme une émotion ou une valeur.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
Figure de style consistant à atténuer l'expression. Contraire : hyperbole.
Métaphore repose sur un rapport de ressemblance entre deux réalités, or la métonymie se fonde sur un rapport de voisinage et sur un rapport de relation logique entre ces deux réalités. Par exemple, une « bouteille » ne ressemble pas à du « vin », « Paris » ne ressemble pas à ses « habitants », etc.
La litote prend souvent la forme d'une double négation. Exemple : « Pour autant, je ne suis pas incapable de faire face à cette existence plus rude » = Pour autant je suis capable de faire face… (Tatiana de Rosnay Rose 2011 – page 43, traduction de l'anglais).
anaphore
1. Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
Comment reconnaître une synecdoque ? Avec cette figure de style, on désigne quelque chose ou quelqu'un par une de ses parties : Il n'a pas mis le nez dehors.