Augmenter les ressources halieutiques en améliorant les systèmes d'aquaculture et en gérant mieux la pêche ; Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de la production agricole grâce aux technologies et à des méthodes agricoles innovantes.
La mécanisation : l'utilisation de machines agricoles améliore considérablement la productivité. L'usage d'engrais chimiques et de pesticides qui contribuent à augmenter les rendements. De nouvelles techniques agricoles : élevages hors-sol de bétail, cultures sous serres. Des exploitations tournées vers la monoculture.
«La terre ne produit pas assez pour nourrir ses 7,2 milliards d'habitants. Faux. Nous produisons largement de quoi nourrir tout le monde.»
L'ouvrage met aussi en lumière le rôle de l'agriculture urbaine dans la sécurité alimentaire puisqu'elle produit actuellement 15 % à 20 % de la nourriture mondiale et pourrait faire vivre en 2020 de 35 à 40 millions d'Africains, tout en améliorant le statut des femmes.
Les chercheurs considèrent d'ailleurs que l'assiette de demain se composera d'uniquement 94 grammes de viande par jour, contre 185 aujourd'hui. Les protéines végétales constitueront les deux tiers de nos apports en protéines, et nous consommeront beaucoup plus de fruits, de légumes et de graines.
Nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050 : les solutions du ministère de l'Agriculture. Oui, il sera possible de nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050, estime le ministère de l'Agriculture dans un rapport. Mais pour y parvenir, il faudra notamment mieux gérer les terres et l'eau et probablement recourir aux OGM.
Les cultures, en 2030, les céréales et les légumineuses (avec de nouvelles semences), n'auront plus besoin d'engrais azotés. Génétiquement modifiées, elles seront en effet capables de fixer l'azote dans l'air.
« Nourrir le monde en 2030 » est un outil pédagogique qui aborde la question de l'alimentation par plusieurs prismes : les questions de productions, ainsi que ses conséquences sur l'environnement et sur les êtres humains, le tout dans un contexte de changement climatique.
Alors qu'il y a 80 000 espèces comestibles, 50 assurent à elles seules 90 % de l'alimentation humaine (les trois cultures de base, blé, maïs et riz, fournissent 60 % des apports nutritionnels (calories et protéines) alors que le sorgho, le millet, les pommes de terre, les patates douces, le soja et le sucre fournissent ...
Pour produire plus, deux leviers existent : l'augmentation des surfaces et celle des rendements. Selon la FAO, il y a 1,5 milliard de terres cultivées à l'échelle mondiale, et 4 milliards de cultivables.
385 EUROS PAR MOIS POUR L'ALIMENTATION
En France, le budget mensuel consacré à l'alimentation est à 385 euros en moyenne selon une étude 2017 d'OpinionWay. Ce chiffre comprend les courses, les pauses déjeuner, et même le budget cantine pour les enfants.
Il s'agit du caviar “Almas » (littéralement caviar “diamant”), aussi appelé caviar blanc. Plus il est clair, meilleure est sa qualité. Son prix, qui peut atteindre jusqu'à 18 000€ le kilo, est entre autre justifié par la rareté du poisson qui produit les œufs.
Caviar d'Almas
En fait, le Guinness Book of World Records l'a nommé l'ingrédient le plus cher de la planète ! caviar noir est récolté à partir d'une espèce rare d'esturgeon albinos de 100 ans qui ne se trouve que dans la mer Caspienne, et il peut coûter jusqu'à 20 000 $ la livre !
Des insectes à l 'agriculture urbaine , en passant par la viande in vitro , de nouvelles tendances émergent déjà, pour changer la façon dont nous nous nourrissons. Si rien ne change, la consommation mondiale de viande devrait doubler d'ici à 2050 et la demande de produits d'origine animale augmenter de 70% ...
Il se calcule ainsi selon l'équation de Harris et Benedict : Pour les hommes : 0,276 + 0,0573 × poids en kg + 2,073 × taille en m - 0,0285 × âge en années. Pour les femmes : 2,741 + 0,0402 × poids en kg + 0,711 × taille en m - 0,0197 × âge en années.
Pour nourrir correctement un humain, il nous faut disposer en moyenne d'environ 200 kg de céréales par habitant et par an, ou leur équivalent énergétique en racines, tubercules et autres produits amylacés. Or la production mondiale dépasse déjà les 330 kg d'équivalent céréales.
Chaque homme, dit Everett, en consomme, en moyenne, environ une livre anglaise et demie, soit 680 grammes environ ; mais le Français mange plus de pain que l'insulaire et nous pourrons traduire ce chiffre en livres françaises pour nos compatriotes, et estimer notre ration à 750 grammes.
C'est la Turquie qui en consomme le plus (42% de son régime alimentaire moyen, presque la moitié !), suivie du Mexique (41%) et de la Corée du Sud (40,5%).
La Chine reste le plus grand producteur d'aliments, avec 187,2 millions de tonnes métriques.
L'urbanisation croissante (les villes s'étendent de plus en plus) représente la première cause de la diminution des terres cultivables. Aujourd'hui, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 55% de la population mondiale vit en zone urbaine et ce nombre continue de croitre.