Analyser logiquement une phrase revient à découper la phrase en propositions, à donner la nature de chacune d'entre elles et la fonction des subordonnées. Faire l'analyse logique de la phrase suivante : Je suis déçu, j'ai perdu mes billes alors que la récréation n'était pas terminée.
Analyser une phrase, c'est identifier, à l'intérieur d'une phrase, tous les groupes de mots (parfois un mot tout seul) qui ont le même rôle : Verbe (conjugué), sujet, compléments circonstanciels, compléments d'objet, attribut du sujet, complément du nom... Le verbe (conjugué) : Il a soif !
L'analyse logique consiste non seulement à dénombrer les différentes composantes d'une phrase mais aussi à comprendre quelles sont les relations qui les relient entre elles. Dans une phrase, il y a autant de propositions que de verbes conjugués.
La subordination consiste à enchâsser (insérer) une phrase subordonnée dans une autre phrase à l'aide d'un subordonnant. L'enchâssement peut être fait dans une phrase ou dans un groupe de mots. Dans cette phrase, la subordonnée lorsque le soleil se couche est enchâssée à la phrase Il arrose son potager.
Analyser un mot, c'est trouver quelle est sa nature, c'est-à-dire sa classe grammaticale (nom, adjectif, verbe, etc.) et quelle est sa fonction (sujet, complément, etc.) dans une phrase. On n'ana- lyse pas un mot en dehors d'une phrase.
« Pierre qui roule n'amasse pas mousse », Pierre, nom commun, féminin singulier, sujet de amasse, c'est une analyse grammaticale; qui roule, proposition subordonnée relative, complément de l'antécédent Pierre, c'est une analyse logique.
La fonction grammaticale d'un mot
Anaïs prend son bain. Dans la phrase précédente, les mots ont différentes fonctions grammaticales : Le nom "Anaïs" est le sujet de la phrase, c'est sa fonction grammaticale. Le verbe "prendre" est le verbe conjugué principal de la phrase, c'est sa fonction grammaticale.
Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
« Mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car » : voilà quelles sont, en langue française, les conjonctions de coordination.
Pour analyser une phrase complexe comprenant une ou plusieurs subordonnées, il faut repérer les mots subordonnants et couper la phrases en propositions : la principale et la subordonnée (ou les subordonnées).
Pour distinguer la nature et la fonction d'un mot, il suffit de se souvenir du train de la phrase. Les passagers qui montent à bord du train représentent la nature des mots et les wagons qui composent le train représentent la fonction des mots. C'est ce que l'on appelle l'analyse grammaticale.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Cela signifie qu'elle ne reprend aucun élément de la phrase (contrairement au pronom relatif). Par exemple, dans la phrase « J'aimerais vraiment que tu viennes », « que » est bien une conjonction de subordination, car « que » ne reprend aucun élément de la phrase en question.
L'analyse de la phrase consiste à déterminer les éléments composant la phrase, et les relations qu'entretiennent ces éléments. La première analyse fera apparaître les parties de la phrase possédant un verbe à une forme personnelle, ce sont les propositions.
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.) ou par une locution conjonctive de subordination (parce que, bien que, pour que, etc.). Ex. : Les pêcheurs attendent pour sortir [que la tempête se calme].
« Mais où est donc Ornicar ? », ou « Mais où est donc Carnior ? » est une phrase mnémotechnique permettant aux locuteurs francophones de retenir les conjonctions de coordination du français : mais, ou, et, donc, or, ni, car.
MAIS, OU, ET, DONC, OR, NI, CAR sont des conjonctions de coordination. Elles coordonnent ou lient deux mots ou deux propositions de nature ou de fonction identiques. "Mais où est donc Ornicar ?" (dans certains pays, moins fréquemment : "Mais où est donc Carnior ?") Le nom propre représente le prénom d'une personne.
Quand deux propositions (ou phrases) sont coordonnées, elles sont reliées par une conjonction de coordination ou un adverbe de liaison : adverbe de liaison : en effet, puis, aussi, alors, par conséquent, enfin, cependant... conjonction de coordination : mais, où, et, donc, or, ni, car.
. Les pronoms relatifs définis sont qui, que, quoi, dont, où, lequel et ses formes contractées auquel et duquel. Le roman que tu as écrit est passionnant.
La subordonnée circonstancielle de temps permet d'indiquer une donnée temporelle (simultanéité, antériorité, postériorité, etc.). Conjonctions de subordination et locutions conjonctives : quand, lorsque, au moment où, pendant que, après que, depuis que + indicatif.
nous pouvons donc compter neuf parties du discours, dont nous traiterons dans cet ordre: le nom, le déterminatif, le qualificatif, le pronom, le verbe, la préposition, l'adverbe, la conjonction, l'interjection.