Dans cette déclamation, Cyrano fait preuve d'une grande répartie et utilise de nombreuses métaphores* pour qualifier son nez. De cette manière, il prend du recul sur lui-même et cloue le bec à ceux qui osent se moquer de lui ! C'est ce qu'on appelle l'auto-dérision.
C'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain ! » Militaire : « Pointez contre cavalerie ! »
Le nez de Cyrano est aussi gros, grand et laid que son esprit est fin, noble et fier.
Philosophe, physicien et musicien, il est intelligent et cultivé mais, seule ombre au tableau, il possède un nez démesurément long et en souffre énormément. C'est son nez qui l'empêche de se déclarer à sa cousine Roxane, de qui il est épris, par peur que celle-ci se moque de lui.
Provoqué par le vicomte de Valvert qui se moque de son nez proéminent, Cyrano se lance d'abord dans cette tirade : il montre à Valvert par vingt exemples successifs que l'affront qui lui a été fait manquait d'esprit et qu'on aurait pu le formuler de bien d'autres manières, et avec davantage de talent : « Ah !
Cyrano, provocateur, se met à dos tout le public et notamment Valvert, rival de Cyrano. Valvert attaque maladroitement Cyrano sur son nez disgracieux et ce dernier, piqué au vif, réplique. Nous assistons alors à la tirade du nez. Cette tirade du nez est donc une réponse à Valvert, qui sublime et répare ce nez outragé.
— Ou dites-moi pourquoi vous regardez mon nez. Le fâcheux, ahuri. Cyrano, marchant sur lui. Qu'a-t-il d'étonnant ?
Cyrano est un mousquetaire gascon, appartenant à la compagnie des Cadets de Gascogne. Il est amoureux de sa cousine Roxane mais n'ose pas le lui dire car Roxane est belle et il est laid, car il est affliger d'un énorme nez et il croit que Roxane ne le juge que par son physique.
Quoiqu'il ne soit pas gascon mais parisien, le véritable Cyrano de Bergerac (1619-1655) s'engage à vingt ans comme mousquetaire dans la compagnie de Casteljaloux, et se fait rapidement remarquer pour sa bravoure et son goût pour les duels.
Edmond Rostand décrivait le panache de la sorte : « Le panache, n'est pas la grandeur mais quelque chose qui s'ajoute à la grandeur, et qui bouge au-dessus d'elle. C'est quelque chose de voltigeant, d'excessif - et d'un peu frisé [...], le panache c'est l'esprit de bravoure.
Découpe le profil de Cyrano et garde bien les deux parties de la feuille. * Colle la silhouette de Cyrano sur la deuxième feuille de couleur à l'aide du bâton de colle. Place le bout de bois dans le prolongement du nez de Cyrano, et colle le sur la feuille avec la colle liquide.
Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit - Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit - Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres, - Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres - Vous n'avez que les trois qui forment le mot: sot!
Cette morale, c'est que le théâtre, art du temps et de l'air du temps, ne se fait pas tout seul. Il est sans doute une magie, mais une magie où il n'y a pas de miracle.
Cyrano de Bergerac serait probablement considéré comme la pièce de théâtre la plus réussie de l'histoire de la littérature française. Pourquoi, dites-vous? Et bien voici : 1) Le mélange du comique, du tragique, de l'épique et du romantisme est totalement et irrémédiablement réussi!
Plein d'esprit Cyrano est amoureux de sa cousine, la précieuse Roxane, malheureusement il n'ose lui avouer son amour car il est affublé d'un physique grotesque. Par contre Roxane est attirée par Christian, un joli petit soldat n'ayant lui aucun esprit.
Plaisanter en face du danger, c'est la suprême politesse, un délicat refus de se prendre au tragique ; le panache est alors la pudeur de l'héroïsme, comme un sourire par lequel on s'excuse d'être sublime.
Il est bon camarade, il est noble de cœur, il est courageux, il vole au secours de ses amis, il est grand dans le combat, il aime manger et boire, il aime rire, il est insolent, il sait parler. Sa disgrâce physique même le rend attachant et sa passion silencieuse pour Roxane émeut même les hommes.
Cyrano est le masqué le plus complet. Affligé par la nature d'un masque qui cache au monde son âme de « joli petit mousquetaire qui passe », il s'en construit un autre, celui de la raillerie, de la verve et de l'éclat.
selon ses amis cest un homme bizarre, frimeur, excessif, extravagant, tres fier. Il a une forte et riche personnalite, il est tres franc et n'a aucune diplomatie.
Lors de la dernière scène, le rideau tombe sur ce dernier mot prononcé par Cyrano, « mon panache ».
Qui connaît son sourire a connu le parfait. Elle fait de la grâce avec rien, elle fait Tenir tout le divin dans un geste quelconque, Et tu ne saurais pas, Vénus, monter en conque, Ni toi, Diane, marcher dans les grands bois fleuris, Comme elle monte en chaise et marche dans Paris!
Pourquoi Cyrano a interdit à Montfleury de jouer sur scène? Pour Cyrano, Montfleury est un mauvais acteur qui abîme la poésie.