Trois mois plus tard, le crétin est président de la République. Un habile stratège, un irresponsable qui a de la chance, un progressiste acharné, un sous-dictateur fêtard et versatile - qui est vraiment celui que Victor Hugo appelle "
En 1851, Louis Napoléon Bonaparte prend le pouvoir après avoir fait un coup d'État et devient empereur « Napoléon III ». Victor Hugo refuse d'obéir à cet homme qu'il estime avoir volé le pouvoir au peuple. Il le surnomme même « Napoléon le Petit ».
Il devient alors l'un des opposants les plus célèbres à Napoléon III. Victor Hugo met en effet sa plume au service de son engagement politique contre l'empereur. Il proclame les grands principes de libertés et de justice et refuse même de rentrer en France lors de l'amnistie des proscrits en 1859.
Son titre : Napoléon Le Petit, un pamphlet en forme de cri d'indignation pour désigner le neveu du « premier » Napoléon ; ce « traître » celui en qui Hugo avait pourtant placé sa confiance pour les élections présidentielles de 1848. Louis Napoléon a proclamé la restauration de la dignité impériale.
Napoléon III est né le 20 avril 1808 à Paris. Prénommé Charles Louis Napoléon, il est le troisième fils de Louis Bonaparte (troisième frère de Napoléon Ier) et d'Hortense de Beauharnais (fille du premier mariage de l'impératrice Joséphine avec le vicomte Alexandre de Beauharnais).
bonjour! Victor Hugo n'aimer pas Napoléon III, en effet il l'avait exilé pour des raisons politiques et Napoléon Ier, le père de Victor qui va devenir général de Napoléon entraîne avec lui toute la famille sur les routes vers l'Europe.
Peu après la mort du jeune duc de Reichstadt, Victor Hugo lui dédie un poème, Napoléon II, dans lequel, pour la première fois, il lui attribue le surnom d'« Aiglon » (son père étant l'Aigle).
Les deux hommes étaient tous deux députés ; Louis-Napoléon avait considéré l'opportunité que lui offrait la décision constitutionnelle d'élire le président au suffrage universel, il s'était présenté et Hugo lui avait apporté le concours de « L'Evènement », le journal que ses deux fils dirigeaient et qu'il inspirait.
Dans sa jeunesse, Victor Hugo est plutôt proche des monarchistes. En 1848, il est élu député et siège parmi les conservateurs. Il soutient aussi Louis-Napoléon Bonaparte lorsque celui-ci se présente à l'élection présidentielle.
Le poète devient le symbole de la lutte de la République contre l'Empire, prenant position en toute occasion, par voie de presse et dans ses œuvres en faveur d'une meilleure justice sociale, pour la paix et la liberté des peuples opprimés, contre la peine de mort…
Au théâtre, Victor Hugo s'est imposé comme un des chefs de file du romantisme français en présentant sa conception du drame romantique dans les préfaces qui introduisent Cromwell en 1827, puis Hernani en 1830, qui sont de véritables manifestes, puis par ses autres œuvres dramatiques, en particulier Lucrèce Borgia en ...
Sous la Monarchie de juillet (1830-1848), Victor Hugo, qui soutient la monarchie, est nommé "Pair de France" par le roi Louis-Philippe. Il siègera à la Chambre des pairs pendant presque trois ans, d'avril 1845 à février 1848.
Toute sa vie Victor Hugo a été un farouche abolitionniste. Ce combat contre la peine de mort est d'abord mené au moyen de son oeuvre littéraire. Dans deux romans, Le dernier jour d'un condamné (1829) et Claude Gueux (1834), il dépeint la cruauté des exécutions capitales auxquelles il a assisté dans son enfance.
Nom : Napoleone Buonaparte. Dates : 1769-1821. Qualités : Général, premier consul (1799-1804), empereur des Français (1804-1815). Surnom : Le petit caporal.
En 1855, Victor Hugo fut expulsé de l'île à la demande du gouvernement anglais parce qu'il avait, dans un écrit, injurié la reine Victoria. Il se réfugia alors à l'île de Guernesey.
Après la Révolution de 1830, il se rapproche de la Monarchie de Juillet : il est sensible à l'admiration que lui porte la duchesse d'Orléans, la femme de l'héritier du trône. En 1845, le roi le nomme à la Chambre des pairs. Hugo y dénonce la peine de mort et l'injustice sociale.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
A la suite du coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), en décembre 1851, Victor Hugo passe à l'opposition et décide de quitter la France. Il se rend tout d'abord en Belgique, mais il doit écourter son séjour après la publication de son pamphlet Napoléon le petit.
Une fois empereur, il facilite la naissance de plusieurs grandes banques, dont certaines existent encore aujourd'hui: le Crédit industriel et commercial (CIC) en 1859, la Société Générale en 1864, ou encore le Crédit Lyonnais en 1863.
Devant la Chambre des pairs, où l' "on est tout à la fois juge et législateur", il s'élève contre la peine de mort, "au point de vue général, je répugne aux peines irréparables ; dans le cas particulier, je ne les admets pas". Il plaide l'irresponsabilité du coupable et vote la détention perpétuelle.
Il s'appelait Marengo. C'était un pur-sang arabe blanc-gris clair, capturé en Égypte en 1799. Il était le cheval préféré de Napoléon Bonaparte, qui le monta lors de plusieurs batailles victorieuses, de Marengo à Austerlitz, Iéna et Wagram.
C'est à la célèbre victoire de Napoléon, en 1800, sur les forces impériales du Saint Empire que le petit cheval arabe doit son nom. Marengo est âgé d'environ sept ans lorsqu'il devient la monture du général corse, alors Premier consul.
Napoléon III était quant à lui le neveu de Napoléon Bonaparte et portait le nom de Louis-Napoléon Bonaparte. Élu président de la république en 1848, il fait un coup d'état pour rétablir l'empire et est devenu empereur sous le nom de Napoléon III.
Élu député à l'Assemblée nationale de 1871, il vote contre la paix de Francfort, puis démissionne. Pendant la Commune de Paris, il retourne à Bruxelles, puis séjourne au Luxembourg. Revenu en France, il échoue à se faire élire député de Paris (cependant, en 1876, il sera nommé sénateur inamovible).