→ Cette pratique est-elle validée scientifiquement ? Les données connues indiquent, de manière convergente, que l'utilisation de l'hypnose au cours ou avant une anesthésie, lors de certaines interventions chirurgicales ou médicales, permet de diminuer la consommation de sédatifs.
Scientifiquement, on peut maintenant affirmer que l'état hypnotique est une réalité. Se mettre en état d'hypnose, ou faire de l'hypnose avec un praticien, c'est reproduire intentionnellement cet état de conscience modifié avec un objectif qui varie selon le cadre déterminé (détente, soin, évolution personnelle…).
L'inefficacité de la séance peut aussi provenir du patient et de sa résistance. En effet, si vous avez tendance à trop analyser ce que vous dit l'hypnothérapeute au lieu de vous laisser aller, il faut changer votre état d'esprit. Il faut pouvoir accueillir la proposition du praticien pour être réceptif.
En France, l'hypnose a été reconnue en 1992 par l'Inserm après une conférence sur ses mécanismes et ses effets par le Dr Bongartz. Ce n'est qu'en 2001 que la première formation universitaire consacrée à l'hypnose ouvre ses portes sous l'impulsion du Dr Jean-Marc Benhaiem à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris).
Si l'hypnose permet d'accéder à l'inconscient (cet inconscient est-il le même que celui des psychanalystes ?), il ne le maîtrise pas pour autant. Et c'est bien l'une de ses plus flagrantes limites. L'hypnose agit en dissociant un comportement jugé inadéquat ou problématique par le patient, du symptôme.
En réalité, en termes d'hypnose, tout le monde peut être sensible. Tout dépend maintenant du degré de réceptivité de chacun. Pour garantir la réussite du traitement, le praticien va adopter une méthode qui va conduire le patient à avoir une meilleure réceptivité plus ou moins rapidement.
Effets secondaires et risques de l'hypnose
Certaines personnes peuvent se sentir anxieuses ou confuses pendant la séance d'hypnose. Les autres effets secondaires qui ont été rapportés comprennent la fatigue, les maux de tête, les évanouissements et les étourdissements.
«L'entrée en état d'hypnose est associée à un deuxième mécanisme, ajoute le Pr David Spiegel: une augmentation des connexions entre la partie du cerveau impliquée dans le contrôle exécutif (le cortex préfrontal dorsolatéral ou DLPFC) et la partie qui règle les fonctions corporelles (insula).
L'hypnose directe (ou par suggestion directe) est le type d'hypnose le plus classique. Celui-ci est utilisé depuis plusieurs siècles. Dans le milieu médical, cette approche permet, par exemple, d'agir au plus vite pour traiter la douleur ou pour préparer rapidement à une intervention.
Les limites de l'hypnose selon Freud
Enfin, en 1895, il trouva une limite à l'hypnose en affirmant que les clients ne régissent pas tous de la même façon aux thérapies hypnotiques et à la suggestion, et fit le choix d'abandonner presque entièrement cette discipline.
Coût d'une séance
Les tarifs d'une séance sont variables d'un thérapeute à l'autre. Aussi, il est nécessaire de contacter les thérapeutes afin de leur demander leurs tarifs. En général cela varie en France de 45 à 65 € hors métropoles et de 60 à 85 € dans les métropoles.
L'hypnose et ses effets thérapeutiques ont été étudiés dès le 18e siècle. Franz Anton Mesmer, médecin allemand, fut, en 1773, le premier à tenter d'expliquer le phénomène hypnotique. Sa théorie du "magnétisme animal", encore appelée "mesmérisme" est considérée comme le précurseur de l'hypnose moderne.
L'hypnose peut permettre de contrôler le cerveau au-delà des comportements et des sensations et est utilisée en pratique clinique pour aider les patients à gérer la douleur, le stress , l'anxiété et les phobies. L'hypnose fonctionne en modulant l'activité de régions du cerveau associées à l'attention.
L'hypnose fait partie des médecines non conventionnelles. Le métier d'hypnothérapeute n'est donc pas une profession réglementée. Ainsi, il n'existe pas de diplôme spécifique pour devenir hypnotiseur. Vous pouvez exercer ce métier sans diplôme.
Que peut soigner l'hypnose ? Douleurs chroniques, dépression, phobies, addictions, troubles du comportement alimentaire (TCA) troubles de stress post-traumatique (TSPT) et bien d'autres pathologies ou troubles peuvent être soignés grâce à elle, en quelques séances seulement.
Le délai est variable. Il faut souvent attendre quelques jours. Mais pour certaines personnes, l'effet va être presque immédiat. Au contraire pour d'autres, il faudra attendre plus longtemps (quelques semaines par exemple) ; presque à les faire douter que l'hypnose puisse y être pour quelque chose.
Les hypnotiseurs, ceux qui utilisent l'Hypnose (donc possiblement aussi à visée de divertissement, en spectacle ou démonstrations) Les hypnothérapeutes, ceux qui aident d'autres personnes avec la parole grâce à l'Hypnose et ses possibilités (cf. le Larousse).
L'hypnothérapeute doit être avant tout un professionnel de la santé Pour l'Institut Français d'Hypnose, la pratique de l'hypnose doit être conçue comme un complément de formation pour les professionnels de la santé diplômés d'état.
Voilà ce que propose l'hypnose : franchir des portes pour approcher le sentio, ergo sum. Le sentir provoque une cascade de réactions en chaîne ; il permet une reprise du mouvement. Se mouvoir à nouveau dans son propre corps et à la place qui est la sienne, voilà ce qui est porteur de guérison.
Selon l'hypnothérapeute, l'inconscient ne peut recevoir que des informations suggestives si non cela aurait l'effet inverse car l'inconscient ne supporterait pas qu'on lui donne des ordres.
La solution est très simple : ne faites rien. Sans stimulation extérieure, la personne hypnotisée va remonter naturellement vers un état de conscience ou s'endormir si elle est fatiguée.
Présence de larmoiement, dù au relâchement des muscles tout autour des yeux, impactant le canal lacrymal. Mouvements oculaires rapides (MOR – REM), comme lorsqu'on rêve en sommeil paradoxal. Il peut y avoir des battements rapides des paupières. Dilatation des pupilles, regard défocalisé.
Après une séance, on peut ressentir une grande fatigue
Notamment parce que la respiration est plus lente et profonde et peut s'accompagner de légers ronflements si la cloison nasale est déviée. Et parce qu'on perd la notion du temps.