→ Antigone a une conception du bonheur totalement opposée à celle de Créon ; elle emploie la métaphore du cuisinier pour montrer son manque d'envergure ; Créon lui avait parlé de la politique comme de la cuisine.
Antigone accuse Créon, et toute la société humaine, de vivre comme un chien qui se contente de moments étriqués et quotidiens en guise de bonheur, égoïstement. Elle les accuse de ne chercher que des compromis pour continuer à vivre une petite vie.
Répondre: 3 on une question 5. Mais Antigone a décidé de. Antigone avait raison de défier le roi Créon, car elle avait le droit d'enterrer son frère, et son frère avait le droit de recevoir une sépulture respectueuse qui honorait sa famille.
Di Benedetto (1988), p. 28 : « C'est Antigone qui a raison, et Créon qui a tort. »
La sœur d'Étéocle et de Polynice, Antigone, ose braver l'interdit et défier Créon : elle accomplit à deux reprises les rites funéraires. Découverte, elle est condamnée à mort, malgré l'intervention de son fiancé, Hémon, fils de Créon. Elle se pend dans la caverne où elle est emmurée, et Hémon se suicide sur son corps.
Antigone, la sœur de Polynice et Étéocle, est profondément troublée par cet édit. Elle affirme que chaque individu, quel que soit son acte, a le droit fondamental d'être enterré dignement, selon les lois divines.
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.
Quant au Créon de l'Antigone de Sophocle (441), il est le tyran le plus célèbre de tout le théâtre grec. Il n'a rien d'un fou ni d'un pervers, mais veut simplement faire appliquer de manière inflexible une décision rationnelle. Sa démesure est, à l'état pur, celle d'un pouvoir politique sans limites.
Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.
La loi de Créon est claire : tout ceux qui s'opposeront à la raison d'État connaîtront la mort, il fait cela pour l'exemple. Seule Antigone s'insurge, elle supplie Créon de revenir sur sa décision. Elle sait que Polynice même pour reconquérir son droit n'aurait pas dû prendre les armes contre sa patrie.
Hémon tue alors Antigone, puis se suicide.
Comme une religieuse, elle se cloître dans sa vérité : elle a raison parce qu'elle défend son frère, un homme, non un chien, à qui Créon veut voler sa mort. Elle nous fascine parce qu'elle est jeune, qu'elle accepte de mourir sans tarder.
La sœur d'Étéocle et de Polynice, Antigone, ose braver l'interdit et défier Créon : elle accomplit à deux reprises les rites funéraires. Découverte, elle est condamnée à mort, malgré l'intervention de son fiancé, Hémon, fils de Créon.
En déniant obstinément aux lois de la cité le droit à être respectées, Antigone efface le crime de son frère. En les maintenant dans leur force, Créon assume sa fonction légitime, mais court un risque — risque tragique, puisqu'il mène à la mort de son fils et de son épouse.
Créon condamne Antigone à mort, à être enterrée vivante. Antigone avait raison de défier le roi Créon, car elle avait le droit d'enterrer son frère, et son frère avait le droit de recevoir une sépulture respectueuse qui honorait sa famille.
Créon est obligé de faire peur au peuple pour qu'il n'y ait plus de rébellion qui cause des morts et des blessés. On n'est vraiment libre que lorsqu'on dit "non" au pouvoir, au gouvernement, à l'Etat en place. Il faut bien que quelqu'un se désigne pour gouverner, sans quoi le monde sombrerait dans l'anarchie.
Marié à Eurydice, il a plusieurs enfants : Mégara qu'il donne en mariage à Héraclès, Hémon, fiancé d'Antigone, et Ménécée. Il est tué par Lycos.
Antigone est aussi une figure de femme révoltée : Antigone est celle qui va contre sa famille, notamment sa sœur et son oncle, pour défendre et faire respecter les lois divines à l'égard de son frère Polynice, qui, mort, a selon ces lois éternelles droit à être enterré.
Antigone : c'est l'héroïne et la fille d'Œdipe et de Jocaste (qui est à la fois la femme et la mère d'Œdipe…). Âgée de seulement 20 ans, elle se démarque des autres par son courage et son sens de la justice divine.
3Dans les Médée d'Euripide et de Sénèque, Médée empoisonne Créuse, l'héritière du trône de Corinthe, provoquant du même coup la mort du roi Créon, contaminé par le funeste vêtement.
Dans la mythologie grecque, Eurydice (en grec ancien Εὐρυδίκη / Eurudíkê) est la femme de Créon, le régent de Thèbes. Ils ont trois enfants : Mégara, Ménécée et Hémon. Citée dans l'Antigone de Sophocle et d'Anouilh, elle se suicide après la mort de son fils, Hémon.
De l'affection. Quelle « fonction » Créon avait-il avant la mort d'Œdipe ? Le premier personnage de la cour. D'Eurydice.
Que veut faire Antigone ? Que veut faire Ismène ? Antigone veut enterrer son frère Polynice malgré la peine de mort instaurée par son oncle et régent, Créon. Ismène veut dissuader Antigone d'aller enterrer son frère.
Juste avant que le garde n'annonce au roi qu'on vient de découvrir que le corps dePolynice a été honoré, Antigone vient d'avouer à son fiancé Hémon qu'elle aurait voulu se donner à lui et être véritablement sa femme avant de mourir . Car elle sait que son acte la condamne.
Antigone, c'est celle qui dit non.
D'abord pour agir selon sa conscience. Puis, lorsque son geste paraît soudain vide de sens, elle dit non, pour dire non. Pour opposer une résistance, parce que les normes de ce monde n'auront pas de prise sur elle, même si elle doit le quitter dans la douleur…