Qu'une vérité soit relative signifie qu'elle dépend du sujet qui l'énonce, qu'elle est subjective. Or s'il y a autant de vérités que d'individus, la communication devient impossible car chacun soliloque avec ses affirmations et ses définitions, et la vérité n'existe plus. Elle se confondrait avec l'opinion.
Valeur de la vérité
On appelle « relativisme » la doctrine selon laquelle toutes les opinions se valent, c'est-à-dire sont également vraies, ou également fausses, selon le point de vue. Par exemple l'opinion d'un nazi est « vraie » pour un nazi mais fausse pour un démocrate.
La vérité comme relation
L'absolu, c'est ce qui, dans la pensée comme dans la réalité, ne dépend de rien d'autre que soi, et contient en soi-même sa raison d'être.
Vérité absolue, ultime ou radicale
Paramārtha est ce que voit et expérimente l'Éveillé en tant que vacuité. Et c'est pour cela qu'on l'appelle l'Omniscient. La réalité absolue désigne le mode réel des choses, leur nature essentielle et ultime.
Les limites de la vérité : Interrogeons-nous d'abord sur ce que l'on entend par « limite » et par « vérité ». Les limites sont des possibilités (entre autres intellectuelles) qui ne peuvent être dépassées. Et la vérité, c'est le caractère de ce qui est conforme à la réalité.
La quatrième noble vérité est celle du chemin (magga) menant à la cessation des souffrances. Ce chemin est le « noble sentier octuple »: la vision juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, les moyens d'existence justes, l'effort juste, l'attention juste et la concentration juste.
Affirmation fausse, contraire à la vérité. Une contrevérité peut être énoncée par ignorance, ou de manière volontaire, pour cacher la vérité. Exemple : Le député a répondu à l'autre député en soulignant les contrevérités qu'il venait d'énoncer.
La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.
Il existe cependant une vérité subjective qui est le fruit de l'esprit et de l'acquiescement personnel, c'est la vérité subjective. Deux vérités se confrontent car l'une se base sur des faits réels tandis que l'autre est la réflexion personnelle d'un individu sur la chose.
Ce que la vérité doit à la liberté, c'est d'être effectivement, c'est d'être pour elle-même, c'est d'être réfléchie en la personne de l'homme. Ainsi, comme attributs de la vie effective, fausseté et vérité présupposent un écart entre être et devoir-être.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Socrate et la vérité
Pourtant Socrate assume et proclame une unique certitude : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien. » Cette prise de conscience est nécessaire pour celui qui veut vraiment conquérir la vérité. Celle-ci ne se donne pas, elle se dévoile progressivement.
1. Conception philosophique qui admet la relativité de la connaissance. 2. Position idéologique de quelqu'un qui pense qu'il n'y a pas d'absolu, que tout est relatif : Faire preuve d'un certain relativisme.
Cette expression signifie que toutes les opinions se valent, car elles s'expliquent toutes par le point de vue d'une personne, surtout si on considère son éducation, son époque, sa culture, la famille dans laquelle il a vécu, ses traumatismes infantiles et toutes sortes de facteurs qui ont pu influencer ses opinions.
La relativité générale est une théorie de la gravitation qui a été développée par Albert Einstein entre 1907 et 1915. Selon la relativité générale, l'attraction gravitationnelle que l'on observe entre les masses est provoquée par une déformation de l'espace et du temps par ces masses.
Faux, trompeur, calomnieux. Relatif à quelque chose qui ne dit pas la vérité, qui trompe, qui se base sur un mensonge.
Sincère, qui dit la vérité.
Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas, elle se cherche. Cette phrase de Albert Jacquard contient 31 mots.
Pourtant, refuser la vérité peut être un forme de courage [et donc d'affirmation de soi à un degré plus élevé]. On peut refuser une vérité extérieure à nous, car il nous est trop douloureux de l'accepter. On s'affirme alors en disant que l'on ne peut croire qu'une telle chose soit vraie.
Généralités. L'opposition « mensonge » et « vérité » est courante. Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur.
Renoncer à la vérité, reconnaître son inaccessibilité, revient à se libérer de tout ce qui au fond constitue notre désir de toute puissance et donc notre égocentrisme. Le renoncement à la vérité sera donc source de bonheur.
Le miroir : symbole de la vérité
Il renvoi uniquement une image fidèle de vous-même, ce que verront les autres qui vous regardent. Il est le symbole de la sagesse et de la connaissance. Il ne triche pas et ne ment pas sur notre image. Le miroir a également une grande importance dans la réflexion personnelle.
Nous avons le devoir de chercher la vérité, car il en va de notre dignité d'homme. Toutefois, ce devoir doit être adapté à la nature de la vérité qui, aussi utile soit-elle, peut s'avérer nuisible et destructrice si elle n'est pas maniée avec précaution.
Comme pour l'hindouisme, le terme nirvana est utilisé généralement dans le jaïnisme en synonyme du mot moksha qui peut se traduire par : illumination, éveil, libération. Ce stade, cet état est atteint lorsque l'individu a détruit tout son karma, tout son attachement au monde terrestre et ses conséquences.