Le labour consiste à retourner la couche superficielle de votre sol sur une vingtaine de centimètres, afin de l'aérer et d'y incorporer les engrais. C'est également l'occasion d'éliminer toutes sortes de pierres et de débris qui pourraient aussi bien gêner la levée des graines qu'endommager les lames de votre tondeuse.
Le labour contrôle plusieurs mauvaises herbes vivaces et repousse la croissance des autres mauvaises herbes au printemps en même temps que la culture. Il brise également le cycle des maladies et contrôle plusieurs ennemis des cultures (limaces, tipules, mouches des semis, noctuelles, pyrales, vers gris).
Depuis les débuts de l'agriculture, on a recours au labourage pour retourner, mélanger, et ameublir la terre. Cette action entraîne une minéralisation rapide de la matière organique dans les sols vierges, qui libèrent des éléments nutritifs pour la culture suivante.
Pourquoi labourer ? Le labour permet : d'enfouir les résidus. de corriger des compactions du sol (car c'est un travail profond) : correction des problèmes de trafic (compactions liées à des passages répétés d'engins) sans passer par une fissuration.
On laboure en automne après certaines cultures, comme les betteraves ou le maïs, pour faire place nette, et enfouir les résidus de récoltes. On laboure au printemps pour ameublir la terre avant de semer, éliminer les herbes gênantes.
Le non-labour se traduit aussi par la présence accrue de résidus végétaux en surface. Ceux-ci protègent la surface du sol de l'érosion et servent d'abris et de nourriture à de nombreux organismes vivants. Parmi ceux-ci les limaces qui peuvent provoquer des dégâts sur semis.
Effectuez votre premier demi-tour et posez ensuite la charrue au sol. Réglez votre roue de jauge à la profondeur de labour désirée et mettez le contrôle de relevage du tracteur à la position désirée. Enfin, réglez votre 3ème point de sorte qu'il soit centré dans le trou d'oblong.
érosion des sols (particulièrement s'ils sont fragiles) ou dessèchement, baisse de la quantité de matière organique en surface (et la qualité), enfouissement en profondeur des débris végétaux, amendements organiques, nématodes et micro-organismes décomposeurs. sont enfouis en profondeur.
Pour obtenir un labour dressé, il faut que sa profondeur corresponde à entre 2/3 et 3/4 de l'espace entre socs. Selon votre charrue, il faut donc respecter une profondeur minimum de labour : 14'' > 24-25 cm de profondeur, 16'' > 28 cm de profondeur, 18'' > 31-32 cm de profondeur.
Le tranchant de la bêche va tuer un certain nombre de vers de terre, alors qu'ils sont nos meilleurs alliés pour aérer le sol. Le fait de labourer la terre va faire mourir une partie de la micro-faune qui y vit et qui participe au maintien de la qualité de la terre.
Maintenir un couvert pour protéger le sol :
Il faut le faire même en interculture courte, les années où cela est possible. C'est un bon moyen de limiter les risques de prise en masse : le feuillage du couvert limite la battance et le système racinaire se développe dans les interstices du sol.
Le bêchage a tout de même certains avantages, pour peu qu'on ne perturbe pas trop le sol. Bêcher permet de « casser » plus rapidement les mottes (au prix d'un effort physique). Bêcher permet d'incorporer et de mélanger du compost, du terreau ou de l'engrais dans l'humus.
Le bon moment pour bêcher au jardin et au potager – ou sur certaines parcelles de terrain, c'est à la fin de l'automne/début de l'hiver (avant les gelées et les grands froids). C'est également un moment adéquat pour apporter de l'engrais au sol, que ce soit au jardin ou au potager (bio !).
La saison des labours
Pratiqué à l'automne, il permettra l'action du climat (pluie, froid), qui disloquera les plus gros blocs de terre, augmentera la porosité, préparera le sol à recevoir de nouvelles plantations ou semis.
L'hiver est propice à la préparation du potager. C'est le temps des labours à grosses mottes... mais pas seulement. De l'élimination des mauvaises herbes à la fertilisation : améliorez la structure du sol.
Le labour, un classique de l'agriculture
Aujourd'hui encore, nombreux sont les agriculteurs qui l'utilisent pour travailler leurs terres. Généralement effectué à l'aide d'une charrue, le labour consiste à ouvrir la couche arable du sol et la retourner avant d'y mettre des semences.
Les bras inférieurs doivent se situer à la même hauteur avec le tracteur placé sur sol plat. Les chandelles seront donc normalement de même longueur. Les bras inférieurs seront libres latéralement au travail, les stabilisateurs seront desserrés.
Pourquoi labourer la terre ? L'action de labourer un sol consiste à retourner la terre afin de ramener en surface sa partie inférieure. Le mouvement permet principalement d'éliminer les anciennes cultures ainsi que les racines des mauvaises herbes.
Les agriculteurs qui adoptent le zéro labour (ou «sans labour») utilisent le forage direct pour semer des graines dans le sol sans le labourer.
Le sous-solage est utilisé par les sylviculteurs qui veulent replanter des arbres sur des parcelles ayant été longtemps labourées. Cette opération permet aux racines de passer la barrière de la semelle de labour. C'est également une étape importante dans la plantation de vergers, de la vigne et des haies.
Comment bien utiliser votre engin.
Le passage de votre motoculteur doit se faire sans appui forcé. Dans les légères ou fortes pentes, privilégiez une petite vitesse. Si la pente est raide il est conseillé de labourer de biais pour plus de sécurité.
AMAZONE. La charrue Cayron d'Amazone est l'unique modèle de la gamme. Elle se décline en cinq et six corps. La protection de ses ages est assurée par une sécurité à boulon de cisaillement, dont la résistance à la rupture est de 4 t.
Pour arriver à produire ce type de labour, il importe de suivre une règle toute simple : la profondeur est égale aux deux tiers de la largeur. » Une largeur de 40 cm signifie donc une profondeur de 25 cm environ.