Après la levée des restrictions liées au Covid, les prix de l'énergie ont massivement grimpé. Les prix à la consommation du gaz, des carburants et dans une moindre mesure de l'électricité ont fortement augmenté en France entre décembre 2020 et octobre 2021 (respectivement de 41%, 21% et 3% ).
Il y a trois raisons principales à cela : la réouverture rapide de notre économie, l'augmentation des prix de l'énergie, qui pousse l'inflation à la hausse, et un facteur que les statisticiens appellent « effet de base ».
Sur un an, selon l'estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 2,9 % en janvier 2022, après +2,8 % le mois précédent. Cette hausse de l'inflation résulterait d'une accélération des prix de l'énergie, des services et – dans une moindre mesure – de l'alimentation.
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
L' inflation est d'abord perçue comme un phénomène monétaire. Pour les uns, elle est due à une création excessive de monnaie. Pour d'autres, c'est le résultat d'un conflit de répartition de la valeur ajoutée . Désormais, il semble que la concurrence mondialisée en soit le principal déterminant.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
La tendance se poursuit en 2022 : l'énergie est, pour plus d'un tiers, la principale composante du taux d'inflation. L'épuisement des énergies fossiles, ainsi que la transition écologique vont continuer à mettre les prix de l'énergie sous pression ; la politique monétaire des banques centrales.
Inflation : "La baisse des prix devrait commencer en 2023" estime l'économiste iséroise Virginie Monvoisin.
Mais quand cette valse folle va se terminer ? "Nous sommes au pic de l'inflation, elle va commencer à baisser en 2023", a déclaré hier Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Une stabilisation à venir pronostiquée par de nombreux experts.
La lutte contre l'inflation doit être envisagée moins comme un ensemble de problèmes fiscaux, financiers, voire monétaires, que comme un problème purement économique. Il s'agit de produire des biens nouveaux, soit en réduisant d'autres productions, soit en développant la production.
L'inflation produit des effets sur le pouvoir d'achat des ménages. Si les prix augmentent plus vite que les salaires, cela entraîne une baisse de la quantité de biens et services qu'un ménage peut acheter.
En cas de baisse des prix de l'immobilier, les loueurs qui subissent également l'inflation se retrouveront appauvris et pourraient donc vouloir augmenter le montant des loyers, ce qui représenterait aussi une perte de pouvoir d'achat pour les ménages qui sont locataires.
C'est une conjonction de plusieurs facteurs : l'énergie et le carburant coûtent plus cher, donc la production de nombreux produits alimentaires transformés aussi. Le traitement de la betterave sucrière ou le séchage du lait en poudre par exemple ont vu leurs coûts de production flamber à cause du prix de l'énergie.
Une inflation modérée contribue donc à assurer l'équilibre entre le niveau d'épargne et le niveau de l'investissement sans lequel les taux d'intérêt s'orienteraient à la hausse, limitant ainsi les projets d'investissements des entreprises.
On sait que les prix des carburants sont habituellement liés à la fluctuation des prix du pétrole, à la demande mondiale, aux marges des distributeurs et en particulier ici en France, aux taxes et au taux de change entre dollar et euro (le pétrole s'échangeant en dollar une valeur actuellement plus forte que l'euro).
Il est une autre conséquence directe de la hausse des prix à la consommation : l'augmentation des recettes fiscales de l'État. La TVA, par exemple, s'applique à hauteur de 20 % du prix d'un produit manufacturé.
Sans Plomb 95 (E5)
Sur six mois, on constate une baisse de 11 centimes (1,80€ le 11 avril dernier) alors que sur un an, l'augmentation n'est pas si dramatique que ça quand on regarde les chiffres bruts : +4 centimes à 1,65€ le 11 octobre 2021.
Il y quelques petites baisses de prix ici ou là en 2022 et les augmentations se font de moins en moins fortes. Les taux de prêt immobilier vont encore augmenter en ce mois d'octobre et sur les derniers mois de l'année 2022.
La hausse des coûts de construction
Avec 1,2 million de transactions, l'année, 2021 a été celle de tous les records. Pourtant, beaucoup d'incertitudes planent sur le marché de l'immobilier en 2022. La frilosité des mairies et le contexte sanitaire pèsent sur le logement. L'offre de biens a diminué de 6 % sur un an.
« L'inflation telle qu'elle est aujourd'hui, c'est-à-dire forte, va continuer à augmenter jusqu'à la fin 2022 », a-t-il déclaré, assurant que la France se trouvait actuellement en plein « pic inflationniste ».
L'exécutif a dévoilé ce mardi le nouveau cadrage macroéconomique de son projet de loi de finances pour 2023. La croissance est revue en baisse de 1,4 % à 1 % l'an prochain, tandis que l'inflation sera plus forte que prévu, à 4,2 %.
L'équilibre entre l'offre et la demande globale
Lorsque l'offre diminue pour des biens de consommation, la demande surpasse l'offre et un débalancement se produit. Ce changement crée une augmentation des prix.
Les taxes, 45 %. La matière première représente donc la moitié du coût. Or, les cours du brut restent élevés sur les marchés mondiaux, notamment en raison du conflit en Ukraine. Et la reprise mondiale tire la demande à la hausse, analyse Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.
Il existe en effet plusieurs moyens de protéger son argent comme : acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot. Il aussi possible de diversifier ses placements en achetant et louant des appartements quand on a assez d'argent ou en profitant de ce que l'on appelle l'effet de levier.
Une autre manière de préserver son capital des mouvements inflationnistes est d'investir dans l'immobilier. Les solutions locatives comportent des conventionnements de loyers sur l'inflation, et notamment sur l' Indice de Référence des Loyers (IRL) pour les dispositifs Pinel ou Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP).