Le crime est donc nécessaire : il est lié aux conditions fondamentales de toute vie sociale, mais, par cela même, il est utile ; car ces conditions dont il est solidaire sont elles-mêmes indispensables à l'évolution normale de la morale et du droit.
Ses conclusions sont claires : les comportements criminels tiennent d'abord à l'environnement social des personnes concernées, les explications biologiques, raciales ou liées aux migrations étant présentées comme marginales.
Selon lui, le crime est nécessaire pour faire évoluer le droit mais il permet également à la société d'être en cohésion : lorsqu'il y a un crime et que le criminel se fait attraper, les autres personnes se disent que la société fonctionne bien car elle punit le crime. Ceci renforce la cohésion sociale.
Dans sa forme générale, le lien social pour Durkheim consiste dans la combinaison de deux types de relations entre les individus et la société – l'intégration et la régulation – exprimées statistiquement par deux variables liées mais autonomes.
Le crime désigne la catégorie des infractions les plus graves, catégorie plus ou moins vaste suivant les pays et systèmes juridiques. Le terme provient du latin crimen, qui signifie en latin classique « l'accusation » ou le « chef d'accusation » puis, en bas latin, « faute » ou « souillure ».
Le crime est donc nécessaire : il est lié aux conditions fondamentales de toute vie sociale, mais, par cela même, il est utile ; car ces conditions dont il est solidaire sont elles-mêmes indispensables à l'évolution normale de la morale et du droit.
Crime = infraction très grave (meurtre, pillage, incendie, viol, etc.) qui, sauf exception, est de la compétence de la cour d'assises. Homicide = action de tuer, volontairement ou non, un être humain. Meurtre = homicide volontaire sans préméditation.
Le fait social est défini comme « toute manière de faire, fixée ou non, susceptible d'exercer sur l'individu une contrainte extérieure; ou bien encore, qui est générale dans l'étendue d'une société donnée tout en ayant une existence propre, indépendante de ses diverses manifestations au niveau individuel ».
Par exemple, pour analyser les faits sociaux, Durkheim utilisera la statistique parce qu'il considère que la société influence l'individu qui suit des règles à son insu. Et la statistique permet de mettre en évidence cette influence.
Quelles sont les caractéristiques du fait social ? La première caractéristique du fait social est son extériorité : « Voilà donc des manières d'agir, de penser et de sentir qui présentent cette remarquable propriété qu'elles existent en dehors des consciences individuelles ».
délinquant (n.) 1. personne qui commet des méfaits, vols, crimes, etc. Bandit, brigand, assassin, gangster.
Punir le fautif vise donc à préserver le groupe. Il s'agit à la fois de prévenir la récidive et de réaffirmer les valeurs du groupe ou encore de neutraliser des éléments néfastes. L'intérêt de la collectivité prévaut sur le sort du criminel.
Dans la perspective psychologique, la criminalité occasionne des dommages psychiques sur les victimes. Il peut s'agir des divers traumatismes, des troubles de comportements comme les psychoses hallucinatoires ou un fort sentiment d'insécurité.
La déviance correspond à la transgression des normes sociales. Les individus qui ne respectent pas les normes sont désignés comme déviants par le groupe social. Comme les normes, la déviance prend des formes différentes selon les groupes sociaux. Le contrôle social peut échouer à faire respecter les normes collectives.
La déviance est produite par la société
Le respect des normes dans la société repose en partie sur l'existence d'un contrôle social . Celui-ci repose sur des sanctions, négatives quand les comportements s'écartent des normes et positives quand ils respectent les normes.
Mais la sociologie est une science qui dérange, ceux du moins dont l'intérêt est que la nature sociale de la souffrance sociale soit refoulée dans les non-dits des choses dont on préfère ne pas parler.
« Ainsi il y a certains courants d'opinion qui nous poussent, avec une intensité inégale, suivant les temps et les pays, l'un au mariage, par exemple, un autre au suicide ou à une natalité plus ou moins forte, etc. Ce sont évidemment des faits sociaux.
Pour la collectivité, le mariage est une composante essentielle de la reproduction démographique et sociale : il définit des droits sur la descendance des femmes et organise ainsi la filiation ; il alimente aussi, par le jeu des alliances, les rapports politiques et sociaux entre les groupes.
Le fait social est d'abord une contrainte car il nous est imposé de façon inconsciente. C'est le pouvoir coercitif c'est-à-dire que l'individu sait que le fait social à la possibilité de le punir d'une certaine manière et donc pousse l'individu à agir contre son gré.
6Le fait social se présente finalement comme une norme sociale, qu'elle soit formelle (« fixée » – la loi) ou informelle (« ou non » – les règles de convenance) ; définition qui concorde avec les exemples qu'il avait préalablement donnés.
Ces rôles sont les comportements attendus d'un individu (ou parfois d'une organisation), dans l'exercice d'une fonction qui renvoie au statut social. Les personnes ou groupes de personnes occupant ces rôles sont définis comme des acteurs sociaux.
Le rôle social d'un individu représente l'ensemble des comportements attendus par la société en fonction de son statut (profession, place familiale, etc.). Dans la société occidentale, on attend en général d'un parent qu'il prenne soin de ses enfants.
Infraction très grave, à la morale ou à la loi. (Droit) Infraction que la loi punit d'une peine infamante ou afflictive et infamante, par opposition au délit et à la contravention. (Spécialement) Homicide volontaire, meurtre.
Le crime est l'infraction la plus grave. Exemples de crime : meurtre, viol.
Contraire : bienfait. 2. Fait de tuer quelqu'un.