Le pervers narcissique est contraint de par sa nature même, de grandir, de vivre, de refouler et de composer à chaque instant avec cette peur panique de sa propre mort psychique. Le pervers narcissique vit donc la nécessité fondamentale d'utiliser l'autre pour ne pas sombrer dans sa propre folie.
La perversion narcissique se caractérise par le déni de toute vie intérieure. Cette personnalité ne manifeste pas de souffrance, d'émotions désagréables authentiques. Le pervers narcissique s'est dissocié dans son enfance de son vécu traumatique pour survivre et cette dissociation l'empêche d'aimer, d'être en relation.
Oui, Le pn sait qu'il fait du mal, qu'il fait souffrir ses victimes et pourtant cela ne l'empêche pas de prendre plaisir à les anéantir. Il s'est construit avec deux modes de fonctionnement : le clivage et l'identification projective qui sont aux fondements de sa perversion.
Le PN aime le conflit, parce qu'il lui permet de violenter l'autre psychologiquement de manière à affaiblir sa personnalité et à justifier ensuite ses abus : mise à l'écart de l'entourage, privations de libertés, privations économiques, violences psychologiques et physiques…
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Cela se produit lorsque sa vengeance échoue, soit quand il lui devient impossible de « toucher » sa proie d'une quelconque façon. Il est possible aussi, que dans le même temps, sa réputation l'ait « rattrapé », ce qui fait tomber socialement son masque. Cela devient alors dangereux pour lui.
Très vite, la proie perd ses repères (repères identitaires, personnalité propre, référents intellectuels ou culturels…) et l'on peut voir chez certaines personnes sous emprise, une forme de décompensation. C'est en cela que le pervers narcissique déshumanise l'autre.
"Le pervers narcissique en général n'est pas conscient et le déni est une des caractéristiques à plusieurs niveaux de cette pathologie, donc il nie également et surtout sa propre pathologie.
Ils ont beau avoir des illusions de grandeur sur leur propre importance et ne pas ressentir de honte et d'empathie, les narcissiques sont probablement plus heureux que la plupart des gens autour d'eux, affirment des psychologues irlandais.
S'il se sent blessé, le pervers narcissique n'aura de cesse de se venger du coupable qui l'aura déçu ou quitté. Au contraire, un manipulateur qui quitte, ne montrera aucune compassion devant la souffrance de l'autre. Tel un boulet trop encombrant, vous serez éliminé de sa vie rapidement.
Cela se produit lorsqu'il entrevoit qu'elle n'est plus prête à lui offrir une souffrance dont il a fait son carburant. Il s'en désintéresse alors, car il a besoin d'exercer une emprise à nouveau pour être admiré et « nourri » par une autre proie.
Il arrive par exemple qu'il décide de dormir sur le canapé pour vous isoler davantage, vous « faire comprendre » à quel point vous n'êtes plus désirable et plus digne d'intérêt. C'est une technique de manipulation que le pn utilise sur vous afin de vous faire sentir coupable de la situation.
Quand il sent que vous êtes sur le point de craquer, il redevient gentil et affectueux, il lâche un peu la bride. Mais dès que vous reprenez un peu confiance, il la resserre.
. Oui, le pervers narcissique « souffre ». Oui, le pervers narcissique pleure…, sur lui-même. Oui, le pervers narcissique peut en arriver à se suicider pour éviter son morcellement psychique.
La jalousie d'un pervers narcissique est celle des jaloux maladifs. Elle les pousse à fouiller les affaires de leurs victimes et à inquisiter sans cesse dans leurs fréquentations et dans leur vie. Ils leur font vivre en cela un véritable enfer.
Le fait que sa proie actuelle soit épuisée et ne fournisse plus assez d'approvisionnement narcissique au ou à la PN, ou alors le fait que le ou la PN se soit enfui( e) après avoir été démasqué( e) par sa précédente victime.De toute façon un( e) PN ne peut pas rester seul( e), il lui faut quelqu'un pour lui renvoyer son ...
Face aux phrases ou comportements manipulatoires, faites le silence ! Retenez ce que vous alliez dire ou faire. Cela laisse le temps à l'impact émotionnel de s'atténuer. Il se peut alors que le manipulateur soit déstabilisé par votre silence et arrête sa manipulation.
Elle doit être facile. On peut ainsi définir globalement la proie standard du PN comme un sujet qui sera souvent débordant de vitalité mais qui porte en lui ou en elle une blessure qui permet de l'affaiblir. Et c'est la présence de cette blessure qui intéresse le pervers au départ.
Jusqu'au jour où il a trouvé une nouvelle proie… À ce sujet, ce qui est très commun chez le pervers narcissique, c'est son infidélité assumée: il est constamment en train de dire qu'il peut trouver mieux, qu'il cherche activement quelqu'un d'autre, etc.
Un pervers installe son emprise autant par la séduction que par la victimisation, ce qui l'attire vers les personnes sensibles, humaines et empathiques. Car il cherche à émouvoir sa victime en se faisant passer pour un être en détresse.
Ils sapent votre foi en votre compréhension de la réalité. Les manipulateurs émotionnels sont des menteurs incroyablement habiles. Ils insistent sur le fait qu'un incident ne s'est pas produit quand il s'est produit, et ils insistent sur le fait qu'ils l'ont fait ou ont dit quelque chose quand ils ne l'ont pas fait.
Pour rendre amoureux un pervers narcissique, il faut le pousser à comprendre que vous êtes une femme digne de lui. Et ce n'est pas gagné ! En effet, le manipulateur est amoureux de lui-même et toutes les techniques de manipulation ont pour but de vous voiler la face afin que vous tombiez raide dingue de lui.