Outre que l'obéissance sans réserves à la loi positive menace de nous conduire à obéir à des lois injustes, elle risque également de nous absoudre de nos actes : si l'homme obéit aveuglément à la loi positive, alors il peut avancer qu'il n'est plus totalement responsable de ses actes.
La loi est un processus de décision collective, qui se base sur le droit et la raison, lui donnant une légalité donc une légitimité qui s'applique à tous. En effet, comme ce sont des règles qui ont été convenu pour les autres et soi-même, il est injuste d'y désobéir, de les enfreindre.
Certaines lois sont injustes parce qu'elles instituent des différences de traitement fondées non pas sur le mérite des citoyens, mais, par exemple, sur des distinctions de genre, de couleur de peau, etc. Autrement dit, elles supposent que certains auraient par nature plus de droits et de libertés que d'autres.
Il faut donc obéir à la loi générale et en même temps faire preuve de justesse et de discernement selon les situations. La justesse de l'équité permet de rendre la justice légale plus juste.
En effet, de façon spontanée, nous avons tous tendance à penser le droit et ses règles comme synonyme de contrainte. Il serait ainsi ce qui limite ce que nous pouvons faire, tant pour nous-même qu'avec les autres. Droit et liberté seraient donc opposés, alors qu'ils sont en réalité indissociables.
A: Il peut paraître raisonnable de désobéir à la loi car la liberté est un droit inaliénable pour l'homme et la loi peut être considérée comme une limitation à ce droit. De plus, la conscience et la morale de l'Homme devraient être les substances primaires devant toute situation.
Est-il acceptable d'enfreindre la loi pour des raisons morales ? Oui quand il s'agit de sauver une vie. Dans ces cas extrêmes, la justice reconnaît qu'il y a une absolue nécessité et se montre clémente.
Lois justes et lois injustes. La désobéissance civile devient un devoir pour tous ceux qui sont soucieux de la dignité humaine, qui ne veulent pas collaborer avec l'injustice et qui cherchent, en enfreignant la loi, à enrayer la machine qui produit l'oppression.
Si pour être libre il faut n'obéir qu'à soi-même, cette obéissance n'est certes pas une soumission à ce qui nous aliène mais bien au contraire une reconnaissance et une appropriation de ce qui fait notre humanité, notre dignité et notre liberté : la raison.
Finalement, notre obéissance nous libère de notre passé pour nous donner un nouveau commencement. Quelles que furent nos erreurs du passé, si nous revenons à Dieu dans la repentance, et si nous nous consacrons à obéir, nous serons libérés de notre passé et le Seigneur nous donnera un nouvel avenir.
On obéit non seulement parce que c'est la loi, même si c'est constitutif, mais aussi par amour ou plutôt par attachement (au sens de Bowlby) et par consentement ou plutôt par refus de la violation.
Certaines lois sont foncièrement injustes, parce qu'elles ont été prises par un gouvernement tyrannique ou pour lequel la notion de morale n'a aucune signification. Ainsi les lois raciales prises par les nazis, interdisant aux juifs certains métiers ou de se marier à des non-juifs sont injustes.
Décider ce qui est juste renvoie à la question de savoir ce qu'il est bon, ou bien de faire. C'est alors la question de nos choix et de nos actions, de nos décisions précisément, qui se pose.
Les lois permettent de maintenir l'équilibre entre nos droits individuels et nos obligations à titre de membres de la société. Par exemple, lorsqu'une loi donne à une personne le droit de conduire, elle lui impose également l'obligation de savoir conduire et de respecter le Code de la route.
Quand la loi est injuste, il est juste de la combattre — et il peut être juste, parfois, de la violer. Justice d'Antigone, contre celle de Créon.
L'obéissance n'est pas le renoncement à notre liberté, mais plutôt le masque du refus d'assumer le fardeau de notre liberté. La liberté est un lourd fardeau car elle implique la responsabilité (si l'action est librement exécutée, j'en suis responsable).
La véritable liberté peut donc être dépendance tant qu'elle n'est pas servitude : c'est ce qu'on peut appeler une autonomie, au sens étymologique de « ce qui se régit soi-même ».
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.
Ainsi, le fait de désobéir à une loi est légitime si et seulement si cette désobéissance se fait au nom d'un idéal de justice supérieure fondé en raison.
Deux causes qui motivent aujourd'hui les actes de désobéissance civile viennent immédiatement en tête : celle du droit des étrangers (aide et accueil des clandestins, combat contre les expulsions, refus de la délation, opposition aux arrestations, etc.) ; et celle de l'extension des droits et libertés des individus.
La désobeissance rend égoiste, orgeuilleux et rebel, les conséquences sont : 1 que nous nous éloignons de Dieu et nous détournons de sa Parole, alors, nous sommes privés de sa gloire et de son aide, 2 notre entourage est entrainé forcément dans notre malheur, et subissent les effets de notre désobéissance.
TRANSGRESSEUR, subst. masc. Celui qui enfreint une loi. Toute éthique peut être absente du surnaturel des primitifs: ses lois sont capricieuses; elles ne présentent pas nécessairement des rapports avec le bien de la société et négligent complètement les intentions du transgresseur.
En cas de non-respect de la règle de droit, le pouvoir judiciaire a prévu deux natures de sanctions : la sanction pénale, répressive, et la sanction civile. Les sanctions pénales ont pour fonction de punir les individus coupables d'infractions en les condamnant à des peines corporelles et pécuniaires.
Nul n'est censé ignorer la loi (latin : Nemo jus ignorare censetur ou Ignorantia juris non excusat) est un principe juridique qui empêche une personne de se défendre d'avoir commis une faute civile ou une infraction pénale en disant qu'elle ne connaissait pas la loi.