La méthadone est un médicament opioïde à effet prolongé que l'on utilise pour remplacer les opioïdes à action brève à l'égard desquels l'usager a développé une dépendance, comme l'héroïne, l'oxycodone, le fentanyl ou l'hydromorphone.
Les médicaments de substitution, dont la méthadone fait partie, sont prescrits pour les dépendances aux opioïdes. Avec un accompagnement médical, psychologique et social, ils permettent d'arrêter la consommation d'héroïne ou d'autres opioïdes et de diminuer les risques liés à leur consommation.
Le dernier bilan montre que : la méthadone est depuis plusieurs années, la première substance impliquée dans les décès chez les usagers de drogues. En 2018, elle est directement impliquée dans 35 % des décès rapportés dans l'étude DRAMES (163 décès sur un total de 464).
Cette majoration étant due à la concomitance de deux facteurs : surcompensation alimentaire et effet secondaire du traitement neuroleptique. Une prise de poids importante est également constatée chez des patients associant une consommation excessive d'alcool au traitement méthadone.
La délivrance de méthadone gélule se fait : soit au centre spécialisé (CSAPA) ou service hospitalier soit en pharmacie de ville grâce à une ordonnance sécurisée.
La méthadone est administrée par voie orale une fois par jour. Elle est disponible sous deux formes : en sirop buvable et en gélules.
Depuis mi-2011, les modalités de prescription des gélules de méthadone ont été assouplies et alignées sur celles du sirop. Ainsi, seule la prescription initiale des gélules est à réaliser par un médecin de Csapa ou un médecin hospitalier spécialisé en toxicomanies.
La méthadone et la buprénorphine-naloxone sont substantiellement plus efficaces que l'approche axée sur l'abstinence. La méthadone présente un taux de rétention plus élevé que la buprénorphine-naloxone, alors que la buprénorphine-naloxone présente un risque plus faible de surdose.
La méthadone est un agoniste des récepteurs opiacés qui agit principalement sur les récepteurs µ. Comme les autres opiacés, elle possède des propriétés analgésiques et antitussives et entraîne un syndrome de dépendance pharmacologique. Cependant, ses propriétés euphorisantes sont faibles.
La méthadone peut-elle me faire transpirer ? La transpiration excessive (ou hypersudation) est un phénomène commun à tous les opiacés (traitement de substitution ou héroïne).
Concentré à saveur de cerise
Chaque 1 mL du liquide concentré rouge à saveur de cerise contient 10 mg de méthadone.
La posologie se situe habituellement entre 60 et 100 mg/jour, même si des doses supérieures peuvent être nécessaires chez certains patients. Les modifications de posologies ultérieures seront fondées, comme pour la forme sirop, sur la réévaluation clinique du patient en tenant compte des prises en charge associées.
Les professionnels de la santé autorisés prescrivent des opioïdes aux patients qui souffrent de douleurs aiguës ou chroniques.
De nombreux travaux ont montré que le syndrome de sevrage était nettement moins intense qu'avec la méthadone du fait d'une moindre dépendance. La buprénorphine est le traitement de substitution aux opiacés le plus utilisé en France, bien avant la méthadone.
Il n'y a pas d'urgence. En cas d'apparition de signes négatifs (anxiété, dépression, forte envie de consommer…), mieux vaut arrêter la baisse et reprendre le traitement à une posologie adaptée pour maintenir votre qualité de vie. Une nouvelle tentative pourra être envisagée plus tard.
Intoxication alcoolique aiguë ou delirium tremens. Association à la méthadone, les analgésiques morphiniques de palier III, la naltrexone, et le nalméfène (voir rubrique 4.5). Ce médicament est exclusivement réservé au traitement de la pharmacodépendance aux opioïdes.
Les effets indésirables les plus courants de la méthadone sont les suivants : la somnolence, la constipation, la dysfonction sexuelle, la sudation, le gain de poids, l'aménorrhée, l'apathie et l'insomnie.
Le sevrage se manifeste par les symptômes suivants : anxiété, frissons, douleurs musculaires (myalgie) et affaiblissements, léthargie et somnolences.
La buprénorphine est un agent efficace pour la désintoxication dans les cas de dépendance aux opioïdes; elle est équivalente sinon supérieure à la méthadone à cette fin.
Les pharmaciens peuvent honorer des commandes à usage professionnel de stupéfiants dans la limite d'une provision pour soins urgents fixée à 10 unités de prises pour les professionnels suivants : Les médecins. Les chirurgiens-dentistes. Les sages-femmes (uniquement le chlorhydrate de morphine 10 mg inj.)
Une dose initiale de 0,025 à 0,1 mg/kg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient) est suivie, si besoin, de bolus d'environ 0,025 mg/kg toutes les 5 à 10 minutes, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient.
- Pour enrayer le phénomène de transpiration, le mieux est d'avoir recours à un détranspirant spécialement mis au point pour les zones sensibles comme le cuir chevelu. Le produit met entre 6 et 8 heures pour boucher les glandes sudoripares (responsables de la sueur), alors appliquez-le plutôt le soir.
Se forcer à transpirer n'est pas particulièrement bénéfique dans la mesure où l'élimination des toxines se fait principalement par le foie et le rein (1% des toxines seulement passe par la transpiration).
Une transpiration anormalement abondante et prolongée est présente dans certaines situations de vie comme la ménopause (pouvant entraîner des bouffées de chaleur accompagnées de sueurs plutôt nocturnes), ainsi qu'en cas de surpoids et d'obésité.