Les économistes parlent dans ce cas d'inflation par la demande. L'augmentation des frais d'exploitation. L'inflation peut également survenir lorsque le coût de production des produits augmente et que les entreprises doivent augmenter leurs prix.
Il convient de noter que l'inflation peut être influencée par différents facteurs, notamment la demande et l'offre, les coûts de production, la croissance économique, la politique monétaire, les fluctuations des taux de change, les chocs pétroliers, les changements de réglementations, etc.
Ce taux a certes baissé depuis (13,7% en février 2023), mais les tensions géopolitiques, l'épuisement des énergies fossiles, ainsi que la transition écologique vont continuer à mettre les prix de l'énergie sous pression et faire de ce facteur un élément structurel concourant à la hausse des prix.
L'excès de monnaie en circulation et/ou l'excès de demande : quand il y a trop de monnaie dans le circuit économique, la demande (la quantité de biens convoitée par tous les acheteurs) augmente plus rapidement que l'offre (la quantité de biens que peuvent proposer tous les vendeurs).
L'augmentation des frais de santé non remboursés, la dégressivité des allocations de chômage, le saut d'index et plus généralement le fait que la plupart des allocations soient sous le seuil de pauvreté, malgré la promesse (non tenue) de les augmenter, expliquent les difficultés de milliers de ménages à boucler les ...
Une baisse des prix attendue dès le mois de mars 2024
Selon NielsenIQ, “dans le scénario le plus probable, une baisse des prix se ferait sentir à la rentrée de septembre”. L'inflation pour la rentrée devrait alors se situer à +17,6% (toujours versus janvier 2022).
L'inflation en France restera élevée jusqu'à fin 2023, prévoit l'OFCE.
En avril 2023, l'indice des prix à la consommation à + 5,9 % en un an. Indice des prix à la consommation en glissement annuel (rapporté au même mois un an avant). « La composition de l'inflation a changé depuis un an, analyse Julien Pouget, directeur du département de la conjoncture à l'Insee, contacté par Le Monde.
Prix du gaz et de l'électricité, SMIC, indemnité carburant, transport... on fait le point sur les nouveautés du mois de janvier 2023. SMIC : Le Smic augmentera de 1,81 % à compter du 1ᵉʳ janvier 2023, a annoncé le ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion.
En 2023, l'activité économique devrait stagner, avec une hausse du chômage et une baisse de l'inflation. Les taux d'intérêt devraient rester élevés dans un premier temps, puis diminuer graduellement au cours des prochaines années à mesure que l'inflation continue de ralentir.
Logement, crédit, alimentation, chauffage, essence : les prix n'en finissent plus de grimper. La pandémie, la guerre en Ukraine, les pénuries ont été pointées du doigt, tandis que les industriels nient en bloc tirer parti de la crise.
La forte reprise économique après la pandémie en 2021 et les mauvaises conditions climatiques qui ont détruit plusieurs récoltes ont fait flamber les coûts des matières premières. S'ajoute à cela la forte hausse du prix des emballages (carton, verre, plastique…).
Pour stabiliser les prix, et donc limiter l'inflation, la Banque centrale joue généralement sur les taux d'intérêt. La logique est assez simple : lorsque les taux d'intérêt sont bas, les particuliers et les entreprises seront plus enclins à souscrire un crédit pour financer leurs projets.
La lutte contre l'inflation doit être envisagée moins comme un ensemble de problèmes fiscaux, financiers, voire monétaires, que comme un problème purement économique. Il s'agit de produire des biens nouveaux, soit en réduisant d'autres productions, soit en développant la production.
Pour contenir, voire faire baisser l'inflation, les pouvoirs publics peuvent mobiliser la politique monétaire, la politique budgétaire, la politique des revenus ou, enfin, la politique de concurrence.
Vers une pénurie de pommes de terre, de miel et de lait ? À cela s'ajoutent aussi les difficultés causées par la sécheresse estivale en France. Les premiers chiffres publiés pour 2022 prévoient des baisses de l'ordre de 20 % pour la production de maïs et de lait et de 55 % pour le miel.
Menace sur le viande rouge, le riz et le pain
L'année 2023 ne fera pas exception. Ces prochains mois, les Français vont peut-être devoir se passer de viande rouge.
Une pénurie pourrait toucher certains aliments en 2023, au premier rang desquels la viande rouge et le riz. Le premier aliment qui pourrait manquer dans les supermarchés en 2023 n'est autre que la viande rouge. Ce produit a déjà été l'un de ceux dont les prix ont connu la plus forte hausse en 2022.
L'indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,1% en mai, contre 0,4% en avril , tandis que le taux annuel a augmenté de 4%, contre 4,9% en avril, le taux d'inflation annuel le plus bas depuis mars 2021.
WASHINGTON (AP) - Après deux années de prix douloureusement élevés, l'inflation aux États-Unis a atteint son point le plus bas en plus de deux ans - 3% en juin par rapport à 12 mois plus tôt - un signe que les hausses de taux d'intérêt de la Réserve fédérale ont régulièrement ralentissement de la hausse des prix dans l'ensemble de l'économie.
En 2023, la hausse de l'indice des prix à la consommation harmonisé devrait s'élever en moyenne à 5,3% dans la zone euro, à «des niveaux élevés», puis ralentir à 2,9% en 2024 pour s'installer autour de 2,1% en 2025, répondant ainsi aux standards fixés par l'institution monétaire européenne.
Une prévision de croissance qui devrait être relevée
La Commission européenne a elle aussi récemment révisé à la hausse sa prévision pour l'économie française, l'estimant désormais à 0,6% pour 2023, contre 0,4% en octobre.
1000 références de grandes marques, connues des consommateurs, vont voir leurs prix baisser en moyenne de 5 à 7 % dans les prochaines semaines, afin de faire reculer l'inflation alimentaire. Explications.