Le vrai amour ne ment pas, il ne trompe pas, il n'est pas malhonnête, il est confiant, il est sincère, il n'abandonne jamais et existe encore de nos jours.
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.
Cela ne veut certes pas dire qu'il faille déclarer la vérité en toute occasion, certes pas : « cacher la vérité n'est pas mentir » ; un homme qui avait le souvenir des persécutions savait qu'il est de nombreuses situations où dire le vrai revient à trahir autrui et commettre un crime.
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Dites à cette personne « Je vois que tu es convaincue de ton opinion, mais je « sais » ce qu'il s'est passé et je n'ai pas fait ce dont tu m'accuses. Je suis désolé que tu voies les choses ainsi ». Retenez-vous d'en dire plus, car fournir trop d'explications peut être interprété comme un signe que vous mentez.
En vous mentant (souvent par omission), votre conjoint cherche seulement à se simplifier la vie ! Il vous trompe sur des sujets essentiels (il n'est pas libre, il boit, il est criblé de dettes…), s'enferre dans ses âneries, promet de changer, recommence, fait l'étonné, nie… bref, c'est un menteur pathologique.
La théorie des cadrans est fausse
Il existe une théorie selon laquelle le mouvement de nos yeux nous trahirait quand nous mentons. On lui a même donné le nom de « théorie des cadrans ». A noter qu'il existe une variante où l'orientation gauche / droite dépendrait de si on est droitier ou gaucher.
La sophistication accrue du mensonge est intimement liée au développement de la capacité à se mettre à la place de l'autre. Nommée « théorie de l'esprit », cette aptitude permet de comprendre les croyances et les intentions des ses interlocuteurs.
Le mensonge est abandon et pour ainsi dire négation de la dignité humaine […]. Comme être moral, l'homme […] est obligé envers lui-même à la véracité ». De plus, la maxime du mensonge bienveillant peut conduire aussi bien au résultat escompté (sauver la vie d'un homme) qu'au résultat inverse (mort de cet homme).
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Alors, quels que soient sa forme et son auteur(e), comment et pourquoi le mensonge devient-il un poison dans la relation amoureuse ? Il peut ébranler la stabilité d'un couple « et mettre à mal la confiance au point d'envisager la séparation ou la vengeance, explique Lisa Letessier, psychologue clinicienne (1).
(Figuré) Dire (à quelqu'un) toutes les choses désagréables que l'on pense de lui et qu'on lui dissimulait jusqu'alors, par courtoisie ou conventions sociales. Excédée par cette dispute, elle lui a dit ses quatre vérités, y compris qu'elle n'avait jamais cru à son projet. Depuis, ils ne se sont plus adressés la parole.
Tout dépend du mensonge qui met en péril votre couple bien sûr, mais une fois reconnu, il faut expliquer vos motifs. En général c'est par peur de blesser l'autre ou de le perdre. « On ne ment pas par hasard, on ment parce que l'on sait que l'autre ne peut pas gérer.
Le sentiment amoureux se déclenche avec une accumulation de gestes, d'attitude, de mots, une voix particulière etc. C'est pourquoi on ne peut pas vraiment prévoir à l'avance si deux personnes vont se plaire ou non.
En général, un homme troublé par une femme cherchera toujours à se rendre utile et serviable. Mais le signe le plus révélateur ce sera surtout l'écoute ! En effet, si cet homme éprouve bel et bien de l'attirance à votre égard, il essayera de capter votre attention par tous les moyens.
D'après Kant, ne pas mentir relève d'un. Mentir à quelqu'un, même prétendument pour son bien, revient donc à saper ce fondement sans même savoir quelles seront les conséquences effectives de ce mensonge. Pour Kant, il ne faut donc jamais mentir.
Le critère du bon mensonge, à manipuler avec précaution, serait celui qui éviterait de nuire à autrui et qui implique le moins de personne possible, ajoute une élève. Mais il faut prendre en compte que les conséquences du mensonge nous échappent souvent alors que nous en sommes responsables.
Le mensonge et la dissimulation ont leurs vertus. En effet, il est préférable de taire certaines vérités susceptibles de blesser son interlocuteur ou son public. L'origine de ce proverbe remonte au XIIIème s.
Les mythomanes sont généralement des personnes stressées et nerveuses. Ils ont tendance à avoir des tics comme cligner des yeux et/ou se toucher le visage. La mythomanie est un trouble névrotique lié à des facteurs de stress et à des troubles somatoformes.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif.
Une équipe de l'université de Tel Aviv estime en 2021 qu'il existe deux types de menteurs : chez les premier, les muscles des joues sont activés au moment du mensonge, chez les seconds, ce sont les muscles des sourcils.
« Le regard amoureux est un regard qui cherche et qui s'offre tout à la fois. Il y a alternance de ces deux positions. Peut-être que, lorsque l'on est amoureux, on ne regarde pas l'autre mais une lumière en lui. La pupille ne fait pas le point sur la pupille de l'autre, mais sur quelque chose au-delà.
Éviter l'ambiguïté ou exprimer un désaccord
Ne pas regarder quelqu'un dans les yeux peut aussi être une forme de communication non verbale dans une situation de conflit. En évitant le regard de son interlocuteur, on lui exprime une forme de dédain, voire de menace.