Ils bénéficient également de droits tels que le droit au répit, droit à l'affiliation gratuite à l'assurance vieillesse du régime général, un droit à la formation, un congé de solidarité familiale, un congé du proche aidant, un droit à rémunération ou à dédommagement…
Le montant de l'allocation journalière du proche aidant est forfaitaire et calculé sur la base du salaire minimum de croissance rapporté à une valeur journalière et net des prélèvements sociaux obligatoires. Au 1er janvier 2022, le montant est fixé à 58,59 €.
Le montant du salaire d'un aidant familial en France est calculé sur la base du tarif horaire de 14,33 euros brut de l'heure (en 2022). Il est important que l'aidant se déclare comme aidant familial salarié. Cela se fait aussi sur le site du CESU (dès que l'aidé a reçu son numéro d'immatriculation URSSAF).
Il s'agit d'une allocation versée par la CAF ou la MSA selon le régime des bénéficiaires. Pour 2020, son montant s'élève à 43,83 euros pour les personnes en couple et 52,08 euros pour les personnes seules.
Si la personne âgée est bénéficiaire de l'APA, la loi l'autorise à employer un membre de sa famille (à l'exception du conjoint, concubin ou partenaire de PACS) en tant qu'aide à domicile dans le cadre de l'APA qui lui est accordée. L'APA permet ainsi de rémunérer le membre de la famille qu'elle salarie.
La majoration tierce personne (MTP)
Cette rémunération peut servir à payer un proche aidant et s'élève à 1 121,92 € mensuels. Cette somme n'est pas imposable et revalorisée tous les ans. Les démarches sont à réaliser auprès de sa caisse primaire d'assurance maladie (CPAM).
Qui est concerné ? Les descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant sont concernés par l'obligation alimentaire à l'égard de leurs père, mère ou de leurs ascendants : Personne dont on est issu : parent, grand-parent, arrière-grand-parent,... dans le besoin.
Conformément à cette loi sur l'obligation alimentaire, enfants, petits-enfants, adoptés, gendres et belles-filles ont la responsabilité d'épauler les parents. De ce fait, ils ont l'obligation de payer la maison de retraite si leurs parents âgés ne peuvent pas le faire.
Toute personne qui apporte un soutien à un ou à plusieurs membres de son entourage qui présentent une incapacité temporaire ou permanente de nature physique, psychologique, psychosociale ou autre, peu importe leur âge ou leur milieu de vie, avec qui elle partage un lien affectif, familial ou non.
Il peut s'agir des auxiliaires de vie, infirmières, travailleurs sociaux, assistants de vie, aide-ménagères, gardes à domicile… Parallèlement à l'aidant professionnel, l'aidant familial, le proche aidant ou l'aidant naturel peut travailler seul ou en complément des taches effectuées par le professionnel.
Pour être reconnu comme proche aidant, le travailleur ou la travailleuse doit s'adresser aux professionnels de la santé et des services sociaux pour obtenir une attestation.
En d'autres termes, l'aidant familial est celui qui soutient une personne de sa famille de façon non professionnelle. L'aidant naturel est, en revanche, une personne choisie par la personne aidée.
On doit parfois venir en aide à un proche qui a besoin de soutien en raison de son âge, d'une maladie ou d'un handicap. On devient alors un proche aidant: un rôle aux nombreuses responsabilités et qui peut poser plusieurs questions.
Depuis la réforme de l'APA en 2016, les aidants familiaux peuvent ainsi bénéficier d'une aide pouvant aller jusqu'à environ 500 euros par an. En 2022, le droit au répit s'élève à maximum 509,76 euros annuels par personne aidée.
Pour les périodes de prise en charge depuis le 1er janvier 2015, des trimestres sont attribués aux aidants familiaux, sous conditions : chaque période de 30 mois civils de prise en charge permanente de l'adulte handicapé peut vous donner droit à un trimestre supplémentaire, dans la limite de 8 trimestres.
Quelle prise en charge de l'EHPAD par la mutuelle ? Les coûts facturés par un EHPAD ne bénéficient d'aucune prise en charge par la Sécurité sociale, ni par la mutuelle santé.
L'hébergement en maison de retraite est toujours à la charge de la personne retraitée et ce coût est bien souvent supérieur au montant de la retraite du pensionnaire.
Les résidents décèdent à 89 ans en moyenne, après une durée de séjour moyenne de trois ans et quatre mois. Un quart des décès de résidents en Ehpad n'ont pas lieu dans l'établissement même mais au cours d'une hospitalisation. Les hommes et les résidents les plus jeunes sont davantage concernés.
Pour cela, il faut prévenir le conseil départemental de votre proche âgé et son service d'aide à domicile. Il faut ensuite choisir un service d'aide à domicile proche de votre domicile et en transmettre les coordonnées au conseil départemental de votre lieu d'habitation.
Vous pouvez bénéficier d'une déduction fiscale
Si vous hébergez gracieusement à votre domicile un de vos parents (père ou mère ou beaux-parents) qui ne dispose pas de ressources suffisantes, vous pouvez déduire, au titre des pensions alimentaires, une somme correspondant à l'hébergement et à la nourriture.
Verser une pension déductible des impôts à vos ascendants
Dernière option pour aider vos parents et réduire vos impôts : le versement d'une pension, proportionnelle à leurs ressources, à leurs besoins financiers, à vos revenus et à votre patrimoine.
La réduction d'impôt est de 25 % des dépenses supportées, dans une limite annuelle de 10 000 € par personne hébergée. La réduction d'impôt maximale est donc de 2 500 € par personne hébergée.
C'est l'article 199 quindecies du Code général des impôts qui permet aux contribuables qui ont des dépenses en maison de retraite d'avoir une réduction d'impôt. Celle-ci est de 25% des sommes dépensées (nous verrons ci-après quelles dépenses retenir).
La perte d'autonomie de la personne âgée se traduit par la nécessité d'une aide pour l'accomplissement des actes simples de la vie quotidienne. Cette dépendance partielle ou totale peut être causée par un accident ou une maladie, la rendant invalide. Elle peut aussi résulter d'un déclin physique dû au grand âge.