Ils sont rédigés sur parchemin ou papyrus, en majorité écrits en hébreu, mais aussi en araméen et en grec. Ils couvrent quatre siècles, de 300 avant J.C à 100 ans après.
L'hébreu. C'est en hébreu qu'a été rédigé l'essentiel de la Bible – si l'on met à part le Nouveau Testament de la Bible chrétienne.
Dans l'Ancien Testament, 40 livres ont été écrits en hébreu, avec quelques passages en araméen. Ces deux langues, de même que l'arabe, ne s'écrivent qu'avec les consonnes.
Ce que les chrétiens appellent Ancien Testament provient d'un ensemble de textes religieux rédigés, pour leur très grande majorité, à l'origine en hébreu, et qui nous est parvenu sous la forme de copies. Cette Bible hébraïque est traduite en grec à partir du milieu du III e siècle av.
La Bible chrétienne
La Bible hébraïque a été appelée Ancien ou Premier Testament (Première Alliance). Les chrétiens y ajoutent les 27 livres du Nouveau Testament qui relatent la Nouvelle Alliance apportée aux hommes par Jésus. Les catholiques et les orthodoxes ont retenu 46 livres pour l'Ancien Testament.
La Bible éthiopienne frappe, d'abord, par son étendue : selon une tradition fermement établie, 81 livres la composent. Il s'agit du plus vaste canon, ou liste de livres reconnus comme Écritures saintes, attesté dans le christianisme.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.
C'est pourquoi on considère que l'araméen était la langue de Jésus de Nazareth et de ses disciples : si les Évangiles, qui datent du I er siècle, sont rédigés en grec car ayant vocation à toucher des populations hellénophones, il leur arrive de citer le Christ en araméen.
La Bible hébraïque : « Le mot Torah est formé à partir d'une racine hébraïque yarah qui signifie "enseigner". Torah désigne d'abord les cinq premiers livres de la Bible ou Pentateuque, mais aussi le rouleau de parchemin sur lequel est copié le texte de la Torah, et par extension, tous les écrits sacrés du judaïsme.
En gros, la Torah serait née de la fusion - en plusieurs étapes - de deux grandes sources bien distinctes: l'écriture «yahviste» en cours au royaume de David, au Xe siècle avant Jésus-Christ, et l'écriture sacerdotale «élohiste», remontant au VIIIe siècle avant l'ère chrétienne.
Le mot "bible" vient du grec ta biblia, qui signifie "les livres".
Translittération de l'hébreu יהוה est le nom divin et c'est le tétragramme de Dieu dans la Bible hébraïque en lettre se traduit ainsi YHWH composé des quatre lettres yōḏ (י), hē (ה), wāw (ו), hē (ה) qui se traduit avec les voyelles suivants YAHWEH – YAHUAH – YAH.
18Depuis l'antiquité, la langue liturgique de l'Église catholique est le latin, langue universelle de l'Église universelle.
L'araméen remplace l'hébreu. L'araméen devient la langue vernaculaire du peuple d'Israël, lors de la destruction de son indépendance et de la déportation ou de l'exode d'une importante partie de sa population. Selon le lieu et les idées politico-religieuses, il remplace totalement l'hébreu ou s'hybride avec lui.
Au contraire du Coran, la Bible ne se récite pas, elle demande une "lecture", c'est-à-dire un processus de distanciation, un effort de déchiffrage, une capacité à dépasser la lettre.
Jésus parlait donc l'araméen dans la vie de tous les jours, et parce qu'il voulait être compris des foules qui venaient l'écouter, ses enseignements étaient donnés en araméen. Le texte des évangiles en porte d'ailleurs la trace.
Dans les Évangiles, Jésus révèle avoir une relation très particulière avec Dieu, qu'il appelle « Père ».
Jésus parlait donc araméen au quotidien, mais les Évangélistes ont écrit ses paroles en grec.
Parce que le Christ voulait être compris des foules, notamment celles qui venaient écouter ses enseignements, ce dernier s'exprimait en araméen, parlé par un nombre important de peuples du Moyen-Orient. Toutefois, l'hébreu ayant subsisté dans la liturgie, il parlait également cette langue.
Les contemporains l'auraient appelé Yeshua Bar Yehosef ou Yeshua Nasraya. (C'est «Jésus, fils de Joseph», ou «Jésus de Nazareth».) Les Galiléens se distinguaient les uns des autres avec le même prénom en rajoutant soit «fils de» et le nom de leur père, soit leur lieu de naissance.
La langue du paradis sera certainement le Lingala.
Aujourd'hui, des parties du manuscrit sont conservées dans quatre institutions : La bibliothèque universitaire de Leipzig en Allemagne, la bibliothèque nationale de Russie à Saint-Pétersbourg , le monastère de Sainte-Catherine au Sinaï et la British Library , où la plus grande partie du manuscrit (347 folios) est ...
Dans leur très grande majorité, les analystes du récit biblique situent la date de la Création, en chiffres ronds, à 4 000 ans avant l'ère chrétienne. Le raisonnement le plus couramment suivi consiste à compter le nombre des générations qui se sont succédé depuis Adam jusqu'à Jésus.
Dans le premier (Genèse 1-2:4), Dieu, entité nommée Elohim en hébreu, crée les cieux et la Terre en six jours, puis se repose et sanctifie le septième jour. Il ordonne progressivement sa création pour y installer l'Adam, un mâle et une femelle qu'il a créés à son image afin de régner sur sa création.