L'ail des ours a un goût proche de celui de l'ail cultivé dans les jardins. Sa saveur est plus florale, plus raffinée et moins piquante que celle de l'ail. C'est pourquoi l'ail des ours est une plante sauvage très recherchée en cuisine pour faire du pesto ou du beurre à l'ail des ours notamment.
L'ail des ours a des vertus dépuratives excellentes en raison de ses effets diaphorétiques (il provoque la transpiration), diurétiques (il augmente la quantité d'urines produites et soulage les reins) et expectorantes (il améliore la respiration en fluidifiant les muqueuses des bronches).
Son odeur et son arôme sont très similaires à ceux de l'ail mais sont moins intenses. Autre différence entre l'herbe et la gousse : l'ail des ours est une plante qui laisse après consommation un « arrière-goût d'ail » bien moins présent.
L'ail des ours (Allium ursinum) est une plante sauvage très proche de l'ail utilisé couramment en cuisine. Les feuilles de l'ail des ours dégagent un puissant parfum d'ail et sont comestibles.
La cueillette varie selon les régions : la saison de l'ail des ours commence dès la fin du mois de février en Alsace, plutôt à partir de mars voire avril dans les Alpes (la floraison s'y produit plutôt entre avril et mai), la saison de cueillette de l'ail des ours dans les Vosges coure également de février à fin mars ...
L'ail des ours frais se récolte en avril. Pour en prolonger la saison et le déguster toute l'année, rien de plus simple : il suffit de le congeler !
Après avoir lavé et séché l'ail des ours, mettez le dans votre robot ou blender, ajouter le sel et l'huile. Mixez jusqu'à la texture que vous souhaitez. Versez dans un bocal propre, couvrez la surface d'huile d'olive, et conservez au frigo jusqu'à un an !
Outre son nom latin allium ursinum, l'ail des ours est aussi surnommé ail sauvage ou ail des bois. Il pousse dans les sous-bois, les forêts et les zones ombragées et humides, souvent près des ruisseaux.
Originaire d'Europe et d'Asie, l'ail des ours tient son nom en référence à une légende des montagnes selon laquelle après l'hibernation, les ours consommaient ces feuilles pour se purger et annonçaient l'arrivée du printemps.
On trouve assez facilement de l'ail des ours dans les bois et sous-bois, dans les endroits humides et à proximité des ruisseaux. Mais il y a une période bien propice à la cueillette, et surtout il faut prendre quelques précautions pour ne pas le confondre avec d'autres plantes toxiques.
Laver soigneusement les feuilles d »ail des ours à l'eau avec un bouchon de vinaigre, puis avec de l'eau. Les essuyer et les séparer.
Vous pouvez trouver des bulbes en jardinerie, des plants d'ail des ours en godets, qu'il sera possible de planter à l'automne mais également au printemps. La culture peut se faire directement à partir des bulbes à planter à l'automne. Travaillez la terre et amendez-la de compost si nécessaire.
De manière générale il peut se manger cru ou cuit mais toujours bien lavé. Crues, les feuilles finement ciselées et les fleurs peuvent accompagner une salade, être ajoutées à un fromage frais, une mayonnaise ou du beurre par exemple.
Les bulbes d'ail des ours sont plantés à l'automne ou au printemps, dans une terre travaillée, meuble et amendée en compost. Plantez les bulbes à une profondeur de 5 cm, en les espaçant de 20 cm en tout sens. Arrosez ensuite en pluie fine. Là encore, le sol doit constamment rester bien frais.
Cueillir les feuilles à maturité, individuellement, et au ras du sol : de cette manière, il n'est pas possible de confondre les feuilles avec celles du muguet ou du colchique d'automne, qui ne sortent jamais de terre individuellement. Les feuilles de muguet poussent par deux, l'une étant enroulée autour de l'autre.
L'ail des ours s'utilise en cuisine. Il se consomme cru, en salade, ou cuit, mais là il perd un peu de sa finesse. Vous pouvez l'ajouter à vos soupes, pommes de terre, gratins, omelettes, pâtes ou encore en faire du beurre à l'ail.
Ce dernier paramètre vous assure qu'il s'agit bien de ciboulette sauvage, tout à fait comestible, comme son homologue cultivée. La ciboulette sauvage est plus aromatique que celle des jardins mais elle est moins vigoureuse.
Les feuilles des deux autres plantes sont brillantes des deux côtés. Les fleurs aussi sont un bon critère distinctif. On reconnaît les fleurs de l'ail des ours à leur forme étoilée et à leur longue tige. Les fleurs du muguet en revanche ressemblent à des petites cloches.
Dans un hachoir ou un petit blender, mettre l'ail des ours, les pignons et le parmesan fraîchement râpé. Hacher pendant quelques minutes jusqu'à obtenir une mélange assez fin.
Les feuilles d'ail peuvent se manger comme la ciboulette : en salade, en omelette ou mélangées à du fromage blanc. On peut en avoir toute l'année à la maison en plaçant un bulbe d'ail sur le goulot d'une carafe pleine d'eau que l'on renouvelle régulièrement.
Avant d'être consommés, les bulbes, les feuilles, les boutons floraux et les fleurs sont trempées dans l'eau froide, essorés et puis bien asséchés. Les bulbes, feuilles, tiges, boutons floraux et les fleurs se consomment crues (en salade, pesto, au vinaigre, en décoration…) ou cuites.
Pour plus de facilité, vous pouvez placer tous les ingrédients dans un mixeur. Conservez ensuite le pesto d'ail des ours dans un bocal en verre. Recouvrez d'un peu d'huile d'olive pour éviter l'oxydation. Réservez ensuite le pesto au réfrigérateur.
Préparez vos plaques en les munissant d'une feuille de papier cuisson et déposez l'ail des ours. A l'aide d'une pincette, démarrez le séchage à 45-50 degrés en la coinçant sur le bord de la porte de votre four. Cette astuce permettra de laisser s'échapper l'humidité du séchage et optimisera l'action.
Attends trois ou quatre semaines après que les feuilles soient sorties du sol avant de cueillir l'ail des bois. En effet, le bulbe devient de trois à cinq fois plus gros durant cette période. Si tu le cueilles plus tard, le bulbe sera plus gros et tu obtiendras la même quantité d'ail en cueillant moins de bulbes!