ANGLETERRE Jeanne d'Arc est aujourd'hui mondialement connue. Elle est devenue un symbole de courage et de liberté, de sacrifice de soi et de résistance à l'envahisseur. Sa notoriété est liée au rôle qu'elle a joué au XVe siècle en France et, en particulier, à Orléans.
Jeanne d'Arc : « Dieu premier servi. »
Elle y révèle son intelligence, son tempérament, sa foi ardente. Avec la guerre de 1870, elle apparaît en France comme un symbole de résistance et d'unité nationale. Béatifiée en avril 1909, elle est canonisée le 16 mai 1920 par Benoît XV, qui souhaite une réconciliation du Saint-Siège avec la République française.
Le 30 mai 1431, Jeanne d'Arc meurt sur le bûcher après avoir été condamnée pour hérésie. À treize ans, elle entend des voix célestes qui lui confient la mission de bouter les Anglais hors de France. Elle libère Orléans et permet à Charles VII de devenir le roi de France légitime.
Jeanne d'Arc s'est démarquée par son charisme, sa persévérance, et sa capacité à motiver ses équipes… Des qualités qui lui ont permis de bouleverser la géopolitique de son temps, incarnant une nouvelle forme de leadership au féminin.
Très pieuse, elle justifie son action dans la guerre de Cent Ans par des voix et des apparitions qui l'invitent à bouter les Anglais hors de France et à aider Charles VII à récupérer son trône. Pendant les combats, elle ne se sépare jamais de ses étendards où figurent les archanges Gabriel et Michel.
Son unique but est de libérer la ville, pour cela, elle ne recule devant rien et fait preuve d'une impatience bénéfique à la morosité de la population prête à abandonner le siège. Le 8 mai, Orléans est libérée et Jeanne d'Arc est acclamée. Cependant, ce n'est qu'une petite part de ce qu'elle a à accomplir.
Sa foi mystique a suscité l'admiration, voire l'adulation car on la pensait guidée par Dieu. La façon dont elle reconnut Charles VII et la rapidité de la levée du siège d'Orléans par les Anglais parurent miraculeuses, suscitant l'intérêt de toute l'Europe. Sa mort à Rouen fut assimilée au martyre d'une sainte.
En s'imposant à ses capitaines par son exemplarité, en réalisant l'unité autour de sa personne, Jeanne d'Arc est à l'origine, selon Michelet, d'une des étapes décisives de la construction de la France. Elle cristallise le sentiment national du peuple français et fait émerger le nationalisme.
Sa mère s'appelait Isabelle de Vouthon, mais était surnommée « Romée », en référence à un pèlerinage qu'elle aurait fait à Rome. Le véritable nom de Jeanne d'Arc serait donc Johannette de Vouthon ou Johannette Romée.
Accusée de sorcellerie, de dévergondage, d'orgueil, elle est condamnée à la prison à vie. Mais le 29 mai 1431, jugée hérétique pour avoir repris des habits d'homme, elle est livrée aux Anglais. Le lendemain elle périt sur un bûcher dressé sur la place du Vieux-Marché de Rouen.
En 1841, Michelet élève Jeanne d'Arc au rang d'héroïne nationale. Par ses origines modestes, sa candeur et son bon sens, Jeanne incarne le peuple français et fait émerger le sentiment national.
Toujours est-il que lorsqu'elle quitte Lagny en mai 1430, elle n'a qu'une seule épée, celle de Franquet d'Arras. Quelques jours plus tard, elle est capturée et jugée lors d'un procès en hérésie qui la conduit au bûcher. Elle meurt le 30 mai 1431, à 19 ans.
En 1429, avant qu'elle ne rencontre Charles VII, sa virginité est vérifiée au château du Coudray (près de Chinon), sous la responsabilité de Yolande d'Aragon, la belle-mère du roi. Elle est jugée « femme et vierge, bonne et humble personne ».
En 1431, le roi Charles VII ne fit rien pour libérer Jeanne d'Arc de prison et empêcher qu'elle soit brûlée vive. Dans cet épisode bonus de "Au cœur de l'histoire", Jean des Cars revient sur la mort de cette héroïne de l'histoire de France.
Jeanne. J'ai fait faire des filigranes de ces documents : ils attestent qu'une main anonyme a voulu brouiller les pistes." Mais des documents historiques décrivent Jeanne d'Arc comme une femme avec tous ses attributs.
ANGLETERRE Jeanne d'Arc est aujourd'hui mondialement connue. Elle est devenue un symbole de courage et de liberté, de sacrifice de soi et de résistance à l'envahisseur. Sa notoriété est liée au rôle qu'elle a joué au XVe siècle en France et, en particulier, à Orléans.
Joan of Arc {n.pr.} Le Parlement et notre continent ne sont certainement plus au temps de Henry V et de Jeanne d'Arc.
Le nom de l'homme qui dirigea le tribunal chargé de conduire au bûcher celle qui défiait les armées d'Angleterre résonne, aujourd'hui encore, comme la marque de l'ignominie, de la trahison, de la collaboration : Pierre Cauchon.
Lors du procès en condamnation intentée à Jeanne d'Arc par un tribunal ecclésiastique en 1431, elle a reconnu que dès qu'elle a entendu ses premières voix, des manifestations visuelles sont venues compléter ses perceptions auditives.
Certes, Jeanne a bel et bien existé. Il y a beaucoup trop de témoignages de l'époque, trop de documents incontestables et incontestés pour remettre en cause l'existence même de la Pucelle. Mais il s'agit selon Marcel Gay de « la plus grande opération de services secrets de tous les temps ».
Enfin, il est utile de souligner un détail important : Jeanne déclare au tribunal avoir entendu les premières voix dès l'âge de 13 ans. Pourtant elle fait preuve d'un grand silence à ce sujet lorsqu'elle vivait à Domrémy. Elle n'en a jamais parlé à quiconque, pas même au curé du village.
Hormis l'échevin de Bologne, ceux qui ont approché La Pucelle la décrivent ayant des cheveux noirs. Deux indices matériels confirment cette couleur. Nous savons que Jeanne glissa un de ses cheveux dans le cachet de cire de la lettre qu'elle envoya aux habitants de Riom le 9 novembre 1429.
La jeune héroïne ne tombe pas tout de suite aux mains des Anglais, mais dans celles de leurs alliés : elle est faite prisonnière en 1430 devant Compiègne par un écuyer bourguignon, le bâtard de Vandomne, qui la remet à son chef, le comte de Ligny, avant d'être vendue au roi d'Angleterre pour 10 000 livres.
Pas de référence à un palpitant de chair et de sang évidemment, mais à un écrin en bronze posé aux pieds de la statue de Jeanne-d'Arc qui siège sur le flanc droit de l'église Saint-Baudile.