Le chainage est un renfort d'acier qui est placé en périphérie d'une construction. Il existe deux type de chainages : le chainage horizontal et le chainage vertical.
Le chaînage horizontal est un élément de renfort intégré dans les murs. Le chaînage horizontal est réalisé en béton armé, c'est-à-dire qu'il est constitué d'aciers longitudinaux enrobés dans du béton ou intégrés à des éléments de maçonnerie (comme des briques ou des parpaings d'agglomérés).
Pour ce qui est des chaînages horizontaux des combles, il est à noter que lorsque les murs font plus de 60 centimètres de hauteur, les travaux doivent se terminer par un chaînage horizontal. Enfin, un chaînage incliné est obligatoire lorsque la hauteur sous pointe du pignon du bâtiment est supérieure à 1,50 mètre.
Le chaînage est un ferraillage servant à liaisonner, renforcer et rigidifier un ouvrage de maçonnerie. De différentes formes et dimensions, il peut être horizontal, vertical ou incliné. Les armatures de chaînage interagissent comme les diverses parties d'un squelette.
Définition de la longrine
La longrine est régulièrement associée au chaînage. Toutefois, ce dernier permet de créer une liaison mécanique pour augmenter la résistance d'une partie de l'ossature. Le chaînage est également sollicité pour empêcher la désunion ou encore son écartement.
Les semelles continues ou filantes sont des fondations superficielles selon la définition du DTU 13.11. Elles sont établies sous des murs ou voiles porteurs en maçonnerie d'éléments ou de béton banché armé ou non.
Elle est adaptée aux terrains suffisamment porteurs, lorsque le sol de résistant est situé à moins de 3 mètres de profondeur. Elle est peu profonde et est idéale pour reprendre des descentes de charge non concentrées des constructions légères (fondation pour la construction d'une maison par exemple).
Le chaînage vertical doit être réalisé au moins dans les angles sortants et rentrants des murs porteurs. Lorsque le bâtiment comporte des joints de fractionnement, préconisés par les règles parasismiques, le chaînage vertical doit être mis en place de part et d'autre de ces joints.
Chaînages horizontaux
Ils sont en béton armé et doivent régner sur les 3/5 de l'épaisseur des murs (supérieur ou égale à 30 cm) et au 2/3 de l'épaisseur des murs des autres parois. La hauteur du chaînage horizontal en façade ne doit pas excéder l'épaisseur de la dalle dont il est associé.
L'utilité des chaînages verticaux est double : ils ceinturent la maçonnerie en liaison avec les chainages horizontaux et s'opposent, par ailleurs, au soulèvement des dalles de planchers en béton armé dans les angles.
Le ferraillage d'un linteau de 3 m peut être constitué de deux carrés de 8×8 ou de 10×10 en diamètre 10 que l'on raccorde entre eux.
Il est nécessaire de prévoir un chaînage vertical à chaque extrémité du mur ainsi que des chaînages verticaux intermédiaires : généralement tous les 3mètres pour un mur de 1,80m à 2m de hauteur. Vous pouvez par exemple utiliser des chaînages carrés 10 x 10 cm.
Une longrine assure la répartition des charges qu'elle supporte (soubassement, mur de façade...) et/ou leur report vers des appuis ponctuels (micropieux, semelles isolées...). Située en périphérie d'un bâtiment, elle est souvent associée à la dalle de plancher bas.
Quel chaînage vertical pour un mur en parpaings? Dès lors qu'un mur en parpaings est construit, il faut automatiquement lui prévoir un chaînage vertical. En pratique, le chaînage vertical correspond à des poteaux raidisseurs. Il faudra au moins 4 chaînages verticaux avec les angles de mur.
Pour réaliser un linteau, il est possible d'utiliser des parpaings en U disposés en chainage horizontal. On prépare un fond de linteau avec un bastaing. Une fois le bastaing posé et de niveau on assemble les parpaings en U. Il ne reste plus qu'à couler le béton et à ferrailler.
De ce fait, le chaînage horizontal et son ferraillage se voient incontournables dans différents cas de figure : pour les murs maçonnés en parpaings ou brique : c'est la normes DTU 20-1 qui doit être observée. pour les murs en béton armé : c'est la norme DTU 23-1 qui doit être respectée.
Ces chaînages doivent avoir une hauteur minimale de 15 cm ; leur armature longitudinale doit être composée d'au moins une barre dans chaque angle, soit quatre barres, en acier de diamètre 8 mm en zone la, 10 mm en zone l et 12 mm en zone II.
Le ferraillage de l'arase est composé de deux filants et de raccords d'angles. Pour la mise en œuvre : consulter le cintrage des aciers d'angle ; ces raccords d'angle relieront les chaînages d'angles et les filants de l'arase.
Encore appelé chaînage vertical, le poteau raidisseur est un petit poteau en béton coulé sur armature métallique introduit dans un mur de brique. Le poteau raidisseur élimine les risques de déformations et de fissuration dans la construction.
Le fer à béton de diamètre 8 mm. L'utilisation de fer à béton intervient dans la plupart des travaux qui nécessitent un bétonnage. De plus, il existe plusieurs diamètres de ces fers à béton. Nos artisans vous présentent le plus commun, celui de 8 mm.
On peut retrouver trois principaux types de fondation qui sont : la fondation superficielle. la fondation profonde. la fondation spéciale.
Pour le ferraillage des semelles filantes sur une zone non sismique, un sol peu compressible et homogène, le DTU 13.1 préconise des chaînages de section minimale de 1,6 cm². Cela correspond à une armature de type S 45, avec des fils de type HA 8.