Par exemple, le christianisme propose un ensemble de valeurs (la charité, le pardon) et de principes (« Aime ton prochain comme toi-même ») devant guider l'agir humain. Pour y référer, on parle de la « morale chrétienne ». L'éthique, quant à elle, n'est pas un ensemble de valeurs ni de principes en particulier.
Étymologie : du latin ethicus qui signifie moral, issu du grec ethikos. Qui respecte certaines valeurs. Exemple : Ces vêtements éthiques sont conçus à partir d'un coton biologique issu du commerce équitable.
Le moral n'est donc qu'une image instantanée de l'humeur du moment. La morale, quant à elle, a plus d'atomes crochus avec le juste et l'injuste tels que façonnés par l'alentour.
En général, un principe moral découle d'une ou de plusieurs valeurs morales. Ces valeurs et principes sont aussi au cœur des jugements moraux qu'on porte. En résumé, quand on parle de morale et d'éthique, on touche à la sphère des valeurs et des principes moraux.
1. Ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d'une certaine conception de la vie : Obéir à une morale rigide. 2. Science du bien et du mal, théorie des comportements humains, en tant qu'ils sont régis par des principes éthiques.
L'éthique est une analyse systématique et critique de la morale et des facteurs moraux qui orientent la conduite humaine dans une société ou une activité donnée.
Si l'on entend par morale un discours rationnel et systématisé sur ce qu'il est permis de faire ou non, en effet. On parlera de morale stoïcienne, de morale chrétienne, de morale kantienne, etc. L'éthique se veut au contraire une réflexion en mouvement. La force de la morale, c'est sa cohérence interne.
La morale vise d'une part à la conservation des formes collectives d'organisation sociale, de la société, de l'intérêt général, d'autre part à l'agrément de la vie des individus en société.
Les valeurs morales sont les règles et principes qui édictent rigoureusement la conduite et les mœurs appropriées pour être bon, faire le bien et vivre ensemble dans le respect fondamental de l'autre.
Ne pas respecter la morale.
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
En affaires, l'éthique détermine la meilleure ligne d'action qui reflète ces valeurs morales. Une petite entreprise doit établir un code de conduite éthique et mettre en œuvre un programme qui favorise l'adhésion au code.
L'éthique est liée à l'étude du bien fondée des valeurs morales qui guident le comportement humain dans la société, tandis que la morale est liée aux coutumes, normes, tabous et aux accords établis par chaque société.
Éthique et morale
Dans un sens « ordinaire», le terme éthique est synonyme de morale, et désigne une pratique ayant pour objectif de déterminer une manière conforme de vivre dans un habitat en correspondant aux fins ou aux rôles de la vie de l'être humain (exemple : recherche du bonheur ou de la vertu).
De cette manière, les valeurs morales permettent de faire la différence entre le bien et le mal, le juste et l'injuste, le correct et l'incorrect. Les valeurs morales sont apprises dès la petite enfance par les parents ou les figures d'autorité, et plus tard, elles sont renforcées par les enseignants à l'école.
Ce qui constitue une leçon de morale. ➙ apologue, maxime, moralité.
(Celui) qui se plaît à moraliser, à donner des leçons de morale. Synon. moralisateur. C'est un grand moraliseur, un moraliseur éternel (Ac.).
Selon la première, la morale serait une extension de l'instinct de parenté (notre tendance à nous préoccuper du bien-être de nos proches). La morale serait alors spécifique de l'homme, car elle nécessite réflexion ou normes explicites pour se développer à partir de l'instinct de parenté.
La responsabilité
La morale n'a de sens que si l'homme est responsable, c'est-à-dire que si sa volonté est cause libre de son action. Si l'homme est irresponsable, inconscient ou agit par contrainte, contre sa volonté, on ne peut le blâmer pour son action, il n'y a pas de morale.
Kant définit la morale comme la partie de la philosophie qui s'occupe des lois d'après lesquelles tout doit arriver (loi morale), et non selon lesquelles tout arrive effectivement (lois de la nature).
L'éthique est une réflexion sur les valeurs qui orientent et motivent nos actions. Cette réflexion s'intéresse à nos rapports avec autrui et peut être menée à deux niveaux. Au niveau le plus général, la réflexion éthique porte sur les conceptions du bien, du juste et de l'accomplissement humain.
Morale de la fable Le Loup et l'Agneau : « La raison du plus fort est toujours la meilleure. » La morale se situe au début de la fable. Jean de La Fontaine dresse ici une critique cinglante de sa société. Il critique la justice comme symbole de la violence et de la force.
Jeremy Bentham est l'un des premiers philosophes utilitaristes. Il propose d'une part de considérer les conséquences de nos actions, et, d'autre part, de mesurer le plaisir et la peine qui en résultent, d'où le nom d'hédonisme utilitariste de cette doctrine.
L'homme moral, c'est-à-dire celui qui se veut moral, qui a choisi de vivre moralement, n'est plus immergé dans la pure particularité de ses désirs individuels, il est entré, librement, dans le monde de l'universalité.