La RQTH est un dispositif dont vous pouvez bénéficier si vous souffrez d'un handicap, d'une maladie chronique (asthme, diabète, insuffisance cardiaque, sclérose en plaques, hépatite) ou d'un problème de santé ayant des répercussions au travail (problème de vue, troubles auditifs, dépression, rhumatisme, allergie à ...
Lorsque la CDAPH va vous reconnaître la qualité de travailleur handicapé, vous allez être classé dans une des 3 catégories suivantes : Catégorie A : handicap léger. Catégorie B : handicap modéré Catégorie C : handicap grave.
Cette Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé concerne souvent des pathologies dites invisibles et sous-estimées comme la dépression, la surdité, les invalidités légères… Focus sur les spécificités, les avantages et les aménagements accessibles pour les personnes concernées par la RQTH.
En particulier, c'est auprès des MDPH qu'il faut déposer un dossier de demande de prestation (Cerfa n° 15692*01), qui sera étudié par une commission dédiée en vue d'évaluer le degré d'incapacité de la personne demandeuse (ou pour laquelle la demande est faite).
Quelles sont les maladies invalidantes ? Maladies cardiovasculaires, diabète, insuffisance rénale chronique, hépatites, cancers, maladies respiratoires, sclérose en plaques, maladies de l'appareil digestif, VIH…
La RQTH est attribuée pour une durée allant jusqu'à 10 ans (ou à vie dans certains cas).
Si vous êtes déjà en poste, demander une RQTH peut être motivé par un besoin d'aménagement du poste de travail, au niveau matériel ou des aménagements d'horaires. Dans ce cas précis, la reconnaissance de travailleur handicapé donne une légitimité supplémentaire.
Le salarié n'est pas obligé de dire à son employeur, ou futur employeur, qu'il est malade ou en situation de handicap. Pour la simple et bonne raison que chacun a le droit à la discrétion sur son état, la santé relève de la médecine et donc du secret médical. Seul le médecin du travail peut être tenu au courant.
Les patients souffrant d'une forme d'arthrose comme la coxarthrose ou l'arthrose des doigts, peuvent demander le statut de travailleur handicapé. Pour se faire, ils doivent s'adresser à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) dont ils dépendent.
La RQTH se demande à la MDPH et elle est systématiquement étudiée lors de l'instruction d'une demande d'AAH. La RQTH permet à son bénéficiaire d'accéder à un ensemble de dispositifs et de mesures destinés à favoriser l'insertion professionnelle et le maintien dans l'emploi des personnes handicapées.
La demande de RQTH est déposée auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) du lieu de résidence du demandeur, à l'aide du formulaire Cerfa n°15692*01, du certificat médical Cerfa n°13878*01, et s'accompagne de toutes les pièces justificatives utiles en remplissant le formulaire de demande unique ...
Considéré comme l'un des maux du siècle du fait de la sédentarisation des postes de travail, la hernie-discale est un handicap beaucoup plus courant qu'on ne le pense. Vous avez bien lu : il s'agit bel et bien d'un handicap !
Artériopathies chroniques avec manifestations ischémiques. Bilharziose compliquée. Insuffisance cardiaque grave, troubles du rythme graves, cardiopathies valvulaires graves, cardiopathies congénitales graves. Maladies chroniques actives du foie (hépatite B ou C) et cirrhoses.
La demande d'AAH s'effectue, par le biais du formulaire cerfa n°15692*01, auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) du lieu de résidence, qui transmet la demande à la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH). L'instruction du dossier prend environ 4 mois.
Il suffit de remplir le formulaire de demande de prestations liées au handicap et de joindre un certificat médical de votre médecin traitant, accompagné des pièces justificatives nécessaires. Votre dossier sera ensuite étudié par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (Cdaph).
Tout employeur peut bénéficier d'aides financières en cas d'embauche d'un salarié handicapé. Les aides ne sont pas automatiques. L'employeur doit faire une demande auprès de l'Agefiph. Le dossier de demande doit prouver l'importance des surcoûts (reconnaissance de la lourdeur du handicap).
Le salaire du travailleur handicapé ne peut être inférieur à 55,7% du SMIC et peut atteindre jusqu'à 110,7% du SMIC. Ce montant est calculé par rapport à la productivité du travailleur handicapé. L'ESAT perçoit une aide de l'état pour chaque travailleur handicapé.
Vous êtes convoqué à un entretien médical en lien avec des pathologies : vous serez interrogé sur votre santé, sur votre parcours de fragilités et vos incapacités et serez peut être vous serez examiné. Seront étudiés vos bilans de santé, vos examens médicaux.
C'est la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) – au sein de votre Maison départementale des personnes handicapées – qui observe votre dossier de demande de Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH).
A part d'un point de vue administratif : c'est l'assurance maladie qui s'occupe de l'invalidité (en fonction des cotisations) et c'est la MDPH qui s'occupe du handicap (en fonction des ressources).
Le taux d'incapacité reconnu doit être d'au moins 66% par le médecin conseil de la sécurité sociale. Le demandeur doit justifier d'au moins 12 mois d'immatriculation à la sécurité sociale à compter de l'arrêt de travail ou de la constatation de l'invalidité par le médecin conseil.