Les conséquences du harcèlement peuvent être graves et perdurer à long terme : isolement, perte de l'estime de soi, baisse des résultats scolaires voire décrochage, profond mal-être, troubles du comportement alimentaire, conduites suicidaires, etc.
Sans intervention appropriée dans le milieu de travail, les conséquences du harcèlement psychologique peuvent dégénérer jusqu'à causer chez les individus concernés : des problèmes de santé physique ou psychologique, tels que l'anxiété, les difficultés d'adaptation, la dépression, le stress post-traumatique, le suicide.
À ses débuts, le harcèlement fait naître un sentiment d'instabilité chez la victime, qui finit par perdre confiance en elle et en les autres, générant une sensation d'impuissance et d'anxiété qui peut dériver en dépression ou suicide.
Les conséquences du harcèlement scolaire peuvent être graves et multiples, par exemple : décrochage scolaire voire déscolarisation, désocialisation, anxiété, dépression, somatisation (maux de tête, de ventre, maladies), conduites autodestructrices, voire suicidaires.
Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales, morales, physiques et des vols, il est victime de harcèlement. Aucun enfant, aucun adolescent ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !
La Victime est cette personne qui se laisse facilement dominer par les autres ou par les événements extérieurs, perdant ainsi le pouvoir de sa vie, laquelle est d'ailleurs souvent complexe, ardue et parsemée d'événements souffrants, voire même dramatiques.
C'est un besoin d'exprimer ta haine en ne t'en prenant malheureusement pas aux bonnes personnes. Si tu harcèles, c'est que tu as un manque de confiance en toi. Tu harcèles les autres en pointant leurs faiblesses par peur que les gens voient les tiennes. C'est comme un moyen de détourner l'attention.
Peur de la réaction de ses parents
C'est exactement ce que ressent l'enfant victime de harcèlement scolaire. « Et si mes parents ne me croient pas ? » Autant de réflexions qui empêchent l'enfant de s'exprimer et de raconter son calvaire. La peur de ne pas être cru et soutenu, le mure dans le silence.
Contacter la police ou la gendarmerie par messagerie instantanée. Vous pouvez alerter la police ou la gendarmerie pour tout harcèlement sur internet, et pour tout harcèlement sexuel ou sexiste, même s'il n'est pas commis via internet.
2 ans et demi d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende au maximum lorsque le harcèlement scolaire a entraîné une ITT de plus de 8 jours. 5 ans d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende au maximum lorsque le harcèlement scolaire a conduit la personne visée à se suicider ou à tenter de se suicider.
Le harceleur est en effet extrêmement égocentrique et ne se soucie pas des souffrances qu'il inflige à sa victime qu'il considère comme un objet.
Bien souvent les élèves harceleurs ne réalisent pas pleinement la portée de leurs mots et de leurs actes. Certains ont eux-mêmes vécu une souffrance ou un mal-être non exprimé ou non évacué. Ils projettent alors inconsciemment sur l'autre ce trop-plein d'émotions négatives.
En réalité, le harcèlement n'évolue pas en nombre mais dans le type de violences recensées. Le développement d'Internet joue évidemment un rôle important. Avec le cyberharcèlement, le malaise va plus vite, la socialisation du harcèlement est immédiate, et le harcèlement ne se produit plus dans le seul lieu de l'école.
Les séquelles que laisse le harcèlement scolaire sont nombreuses: dépressions, troubles du comportement alimentaire, anxiété sociale. «On trouve parfois des syndromes de stress post-traumatique chez l'adulte, mais il est difficile pour le clinicien de le rattacher au harcèlement», précise Nicole Catheline.
Ce que la présence et les agissements d'un harceleur provoquent chez sa victime : Des changements d'ambiance, même lorsque vous êtes en groupe. Vous vous sentez mal à l'aise, vous avez possiblement peur de ce qu'il va se passer. Il empêche votre sérénité et sa simple présence vous stresse et vous angoisse .
Dites non à ce qui ne vous convient pas, rappelez en quoi le propos est inapproprié dans la situation : « Stop, pas cela, ou pas ici ». En tenant ainsi tête à l'agresseur, vous aurez déclenché un processus dit de « renforcement négatif », une logique qui le poussera à renoncer.
Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.
Tout élève victime de harcèlement scolaire peut contacter gratuitement le numéro national d'écoute au 3020. L'élève ou ses proches peuvent également contacter le 3018 en cas de cyberharcèlement. Ce numéro est joignable 7 jours sur 7, de 9h à 23h.
Faites le point quotidiennement avec votre enfant et interrogez-le sur ses journées à l'école et ses activités en ligne. Ne vous contentez pas de lui poser des questions sur ce qu'il fait en classe, mais demandez-lui aussi ce qu'il ressent.
Si rien n'est fait, les incidents de violence et de harcèlement créent un climat d'anxiété et d'insécurité incompatible avec l'apprentissage. En outre, ces phénomènes entraînent ou exacerbent des conflits en dehors de l'école, qui ont à leur tour des répercussions sur les relations au sein de l'école.
Selon une enquête de l'Unicef France sur 26 458 enfants et adolescents de 6 à 18 ans, l'inégalité des sexes s'installe dès l'enfance.
La posture de victime se reconnaît à différents comportements et schémas de pensée. La personne qui se victimise a tendance à s'apitoyer sur son sort, processus qui lui permet de se dédouaner de son propre malheur et d'en faire porter la responsabilité aux autres.