Le cognitivisme est le courant de recherche scientifique endossant l'hypothèse selon laquelle la pensée est analogue à un processus de traitement de l'information, cadre théorique qui s'est opposé, dans les années 1950, au béhaviorisme. La notion de cognition y est centrale.
Les théories cognitives comprennent trois principaux courants : la théorie comportementale de la firme, la théorie évolutionniste et les théories stratégiques.
Le cognitivisme naît autour des années 60 en réaction au behaviorisme. Au lieu de devoir assimiler des comportements observables, l'apprenant doit désormais prendre conscience qu'il fait appel à des schémas mentaux lorsqu'il acquiert un savoir (Bibeau, 2007).
Le concept clé de la théorie cognitive
Elle utilise l'esprit comme un processeur d'informations, tel un ordinateur. Par conséquent, le cognitivisme va au-delà des comportements observables, considérant l'apprentissage comme un processus mental interne.
La psychologie cognitiviste simplifie l'environnement et les conduites étudiées de façon à délimiter les aspects cognitifs et à pouvoir appliquer la méthode expérimentale. Elle s'intéresse à un environnement plutôt concret. Elle utilise aussi parfois la méthode clinique et les tests.
Jérôme Bruner et l'innovation pédagogique
Dix ans d'expérimentation pédagogique m'ont convaincue qu'une réponse prometteuse est celle de la psychologie cognitiviste. Un de ses pères fondateurs est le psychologue américain Jérôme Bruner.
apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme). apprendre c'est construire des images de la réalité dans des situations d'action (le constructivisme);
Pour cette théorie, l'apprentissage est une adaptation des schèmes de pensées qui se fait de deux manières différentes : le processus d'assimilation et le processus d'accommodation.
La théorie cognitiviste comporte toutefois une limite importante, liée au fait qu'un matériel bien structuré ne suffit pas pour assurer un apprentissage, il faut aussi que l'étudiant ait le désir et la motivation d'apprendre.
La psychologie cognitive a pour but de comprendre l'acquisition, l'organisation et l'utilisation de nos connaissances. Les principales fonctions ou activités mentales étudiées sont la perception, l'attention, la mémorisation, la résolution de problèmes, le raisonnement et le langage.
L'approche cognitive connaît ses propres limites pratiques et théoriques. En ce qui concerne les premières, citons la difficulté d'accéder aux connaissances humaines et la complexité des tels processus.
La théorie du développement cognitif de Piaget, qu'il nomma l'épistémologie génétique (science de la construction de l'intelligence), est dite constructiviste. Selon Piaget, le développement cognitif de l'enfant se construit sur les bases de quatre facteurs : La maturation organique.
Les trois principaux concepts qui constituent le fondement de la théorie du développement cognitif de Piaget sont l'adaptation et l'équilibration. L'assimilation et l'accommodation sont des processus clés nécessaires à l'adaptation.
les troubles cognitifs spécifiques des apprentissages (dysphasies, dyspraxies, Trouble déficit de l'attention avec ou sans Hyperactivité) les troubles spécifiques des apprentissages (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie) les troubles du spectre autistique (autisme, syndrome d'Asperger…)
Rosch, l'hypothèse de base du cognitivisme est que « l'intelligence – humaine comprise – ressemble tellement à la computation dans ses caractéristiques essentielles que la cognition peut en fait se définir par des computations sur des représentations symboliques […].
Les jeux de société, le bricolage, la pratique d'un art, l'apprentissage d'une langue, la navigation sur internet, la lecture, l'écriture, sont donc de bons choix. Il y aurait un bénéfice à varier les types d'activités afin de recruter l'ensemble des fonctions cognitives telles que la mémoire et l'attention.
Sa théorie
Vygotski élabore une théorie des fonctions psychiques supérieures grâce à la méthode génétique, conçue comme une « histoire sociale » ; c'est-à-dire qu'en référence à la théorie sur l'« excentration » de Leontiev, « les transmissions ne sont pas simplement d'ordre héréditaire, mais sont aussi culturelles ».
Les principaux courants théoriques de l'enseignement et de l'apprentissage : un point de vue historique. Ce document ne s'intéresse qu'à quatre courants pédagogiques, que l'auteur juge principaux : le béhaviorisme, le constructivisme, le cognitivisme et le socio-constructivisme.
Quels sont les avantages et limites du cognitivisme ? Les théories cognitivistes permettent notamment de créer des modèles d'apprentissage afin de rendre l'assimilation des connaissances plus aisée. Un de ses principaux champs d'application est le domaine des sciences de l'éducation.
Dans la perspective de Piaget, l'apprentissage suit le développement, le facilite ou le contrarie mais sans le déterminer. Le dispositif pédagogique le mieux adapté revient donc à créer des situations d'acquisition des connaissances qui soient les plus proches possibles des conditions naturelles.
Le constructivisme s'attache à étudier les mécanismes et processus permettant la construction de la réalité chez les sujets. Le cognitivisme s'inscrit dans les courants psychologiques et neurophysiologiques en cherchant à comprendre la genèse du fonctionnement du cerveau et de ses manifestations psychiques. .