Les outils oratoires sont multiples. Entre la sophistique, l'éloquence du corps, la dialectique, la stylistique, la rhétorique d'apparat, la rhétorique judiciaire, la rhétorique politique, ou encore l'humour et l'ironie, l'orateur a le choix des outils pour convaincre.
Ces définitions mettent en évidence les trois composantes de base qui font qu'il y a rhétorique : un orateur, un auditoire et un langage. La rhétorique est structurée autour de la triple dimension ethos, pathos, logos.
Sont des figures de rhétorique, entre autres, la métaphore, la litote, l'antithèse, l'oxymore, l'allégorie, la parabole, l'ironie, la prosopopée et l'hypotypose.
la rhétorique est l'art de bien parler (ars bene dicendi de Quintilien) ; la rhétorique est l'exposé d'arguments ou de discours qui doivent ou qui visent à persuader (Aristote).
Les quatre moments du discours
L'organisation du discours (la dispositio) comporte quatre étapes : l'exorde (exordium), la narration (narratio), l'argumentation (confirmatio) et la péroraison (peroratio).
Par définition, la rhétorique est l'étude théorique et pratique de l'éloquence, de l'art de bien parler, ainsi que de l'influence du discours sur les esprits et les comportements. La rhétorique cherche à identifier quel procédé permet de produire un effet voulu.
La question rhétorique (interrogation oratoire) est une "fausse question" qui n'attend pas de réponse et qui permet d'affirmer un point de vue et d'éveiller la curiosité. Elle sert à provoquer l'auditeur et a donc un effet immédiat...
C'est le philosophe Aristote (384-322 avant J. -C.) qui opéra une sorte de consensus et reconnut à l'art oratoire sa spécificité : il est le premier à en exposer les grands principes dans un traité intitulé La Rhétorique (et dont Cicéron reprendra le vocabulaire par exemple).
La première technique consiste à prendre les arguments de votre interlocuteur et à leur donner un sens aussi général que possible et en exagérant. Sans jamais sortir de vos propres positions. Vous pouvez aussi défendre vos positions en réduisant davantage les limites.
La rhétorique est traditionnellement située entre la logique (ou analytique), qui a trait au discours vrai, et la dialectique qui concerne le plus généralement l'art du discours, ce qui le conduit à travers les dédales de la conversation, de la pensée ou de l'histoire.
Rythmez votre discours et agrémentez-le
Les gestes, accompagnés d'une voix forte portant un discours bien construit, attirent et maintiennent l'attention de votre auditoire. Pour parfaire votre allocution, pensez à moduler votre voix. Variez les intonations, faites des pauses…
Convaincre et persuader sont deux démarches différentes qui entrent dans le cadre de l'argumentation. Tous deux visent à faire adhérer le destinataire dans deux directions. Convaincre fait appel à des arguments sollicitant la raison, tandis que persuader sollicite les sentiments.
Il y a une grande différence entre la rhétorique et l'éloquence. L'éloquence est surtout un talent ou un don de la nature, la rhétorique est un fruit de l'étude ou un art ; l'une trace la méthode, l'autre la suit ; l'une enseigne les moyens, l'autre les emploie.
Éloquence : la qualité
Que désigne l'éloquence, exactement ? C'est le don de la parole, la facilité de bien s'exprimer. Et comme l'éloquence vient souvent servir une demande, un but, une cause, c'est aussi l'art de toucher et de persuader par le discours.
Travailler son style, le choix des mots, la syntaxe, l'utilisation des images. Mémoriser son élocution en s'aidant de moyens mnémotechniques et en apprenant son introduction par cœur. Répéter, préparer, s'entraîner et parler encore et encore à son miroir pour pouvoir intervenir en faisant comme si vous aviez improvisé…
Les trois genres rhétoriques. La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif.
Logos, Pathos et Ethos sont les 3 piliers de la rhétorique sur le plan de l'argumentation. Ils sont les éléments indispensables à la mise en œuvre de tout travail de conviction. Bien sûr, ils ne suffisent pas et l'orateur devra prendre en compte de très nombreux autres aspects dans ses prises de parole.
Utilisé de manière plus générale et en fonction du contexte, le terme "rhétorique" a pour synonyme "éloquence", "grandiloquence" ou encore "bien-dire". Il désigne alors la qualité oratoire d'une personne.
En linguistique moderne (pragmatique), on appelle question rhétorique une question qui attend une réponse dichotomique : soit oui soit non, par opposition aux questions indirectes, qui attendent une réponse construite comme dans « Avez-vous l'heure ? ». L'interlocuteur ne répondra pas oui mais donnera l'heure.
En dépit de sa valeur assertive, la question rhétorique est bien une interrogation. Par conséquent, elle doit nécessairement être formulée sous forme de question, c'est-à-dire avec l'ordre des mots ou l'intonation, selon que vous l'utilisez à l'écrit ou à l'oral, qui conviennent.
Une question rhétorique est une figure de style qui consiste à poser une question dont la réponse est connue ou suggérée par la personne qui formule l'interrogation. Le terme rhétorique provient du latin rhetoricus dérivé du grec ancien ῥητορικός / rhêtorikos signifiant « oratoire ».
La rhétorique est la technique du discours ; l'ensemble de règles, de procédés constituant l'art de bien parler, de l'éloquence. Elle désigne également l'ensemble des moyens d'expression, des procédés stylistiques propres à une personne ou à un groupe de personnes.
La rhétorique ne s'adresse pas à la raison, mais aux passions et, sous son emprise, la foule peut commettre les pires actions, même les plus irrationnelles.
Apprendre à convaincre et à décrypter les discours. La rhétorique est partout. Dans les discours politiques comme dans les spots publicitaires.