Une fois passé dans le sang, l'alcool se répand dans toutes les parties de l'organisme et se diffuse dans tous les tissus contenant de l'eau. C'est ainsi que l'alcool parvient rapidement aux organes très vascularisés comme le cerveau, les poumons et le foie.
Toute consommation d'alcool présente un risque pour la santé
Pour d'autres pathologies, l'alcool constitue un facteur de risque. C'est le cas de cancers (bouche, pharynx, larynx, œsophage, foie, sein, cancer colorectal) et de maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, cardiopathie ischémique).
Il met en évidence les risques immédiats et à long terme de la consommation d'alcool. Ces risques vont des maux de tête et des troubles du sommeil à la démence, à la dépression et au suicide. La fiche d'information énumère cinq mesures que les gens peuvent prendre pour réduire ces risques.
stéatose (accumulation de graisse au niveau du foie), de fibrose ou de cirrhose du foie ; hépatite aiguë alcoolique; gastrite (inflammation de la paroi intérieure de l'estomac) chronique; pancréatite .
Physiquement, les symptômes du manque et de la dépendance sont divers : tremblements, sueurs, hypertension, crises de tachycardie, nausées et vomissements sont les plus répandus et se manifestent en l'absence de consommation d'alcool.
Les conséquences d'une consommation excessive d'alcool, soit un verre ou plus par jour, font perdre en moyenne près d'un an d'espérance de vie, a démontré l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans un rapport publié ce mercredi 19 mai.
Une récente étude, publiée dans la revue Nature Communication, a révélé que boire quatre unités d'alcool par jour –soit deux bières ou deux verres de vin– provoquent d'importants dommages structurels au cerveau et une perte de volume cérébral.
Le cerveau se développe jusqu'à ce qu'on ait atteint l'âge de 23 ans environ. Il est particulièrement sensible aux substances toxiques jusqu'à cet âge. C'est pourquoi le fait de boire trop jeune peut causer des dommages irréversibles qui réduisent les capacités mentales, la mémoire et la maîtrise de soi.
L'everclear, un taux de 95 %
Cet alcool de maïs rectifié est fabriqué par la société américaine Luxco. Le degré d'alcool de ce breuvage fait de lui un des alcools les plus nocifs mondialement.
Vin rouge, bière, whisky sont donc à bannir. Sauf si vous êtes plutôt du genre à prendre des shots, il va vous falloir un soft avec cette vodka. Les boissons sucrées ou gazeuses provoquent des ballonnements et à absorber plus vite.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
En somme, les personnes buvant beaucoup d'alcool et régulièrement, sont plus maigres que les autres parce que l'alcool n'est pas métabolisé par l'organisme. Comme l'alcool trouble le fonctionnement de cette dernière, il y a un grand risque de malnutrition.
Quelques conseils pour contrôler votre consommation
Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées. Donnez-vous un nombre maximum de verres à ne pas dépasser ou fixez-vous une heure à laquelle vous arrêtez de boire.
Bien que la recherche sur la consommation de cannabis soit moins développée que celle portant sur la consommation d'alcool, selon les connaissances actuelles, l'alcool demeure de loin une cause plus importante de maladies et de décès que le cannabis.
Ce sont les spiritueux qui sont les plus susceptibles d'entraîner de l'agressivité (29,83 %), de l'agitation (27,81 %) et des séances de larmes (22,24 %). Quant au vin rouge et à la bière, les sondés sont respectivement 60,08 % et 38,92 % à considérer qu'ils entraînent un état de fatigue.
La toxicité de l'alcool sur le système nerveux central est due au déséquilibre engendré par l'éthanol (et sa transformation en acétaldéhyde) sur les neurotransmetteurs (glutamate et GABA), ainsi qu'à l'effet inflammatoire et à la libération de radicaux libre à long terme.
Le délirium tremens
des poussées de fièvre. une augmentation du rythme cardiaque. une baisse du niveau de vigilance, pouvant aller jusqu'au coma.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit une consommation d'alcool modérée comme étant jusqu'à un verre par jour pour les femmes et jusqu'à deux verres par jour pour les hommes.
Quelques conseils pour contrôler votre consommation
Passez en revue vos habitudes et modifiez celles qui vous incitent à boire de l'alcool. Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées.
Les symptômes
Lorsque la maladie touche les deux membres inférieurs (forme fréquente), le sujet éprouve des difficultés motrices. Il n'arrive pas bien à se mobiliser, la jambe est de plus en plus flasque et les éleveurs d'orteils perdent de leur force et fonction.
Si lorsque vous buvez, vous ne pouvez plus vous arrêter, cela signifie que vous n'êtes plus, au moins sur le moment, maître de votre consommation. Repérer les augmentations de consommation, ressentir que votre envie de boire est grandissante ou que les occasions se multiplient sont des signes qui peuvent vous alerter.
Les réponses avec le Dr Philippe Batel, addictologue :
On va s'intéresser à une notion globale qui s'appele le risque alcool. Le risque alcool pour un homme, c'est boire plus de 21 verres par semaine. Et pour une femme, plus de 14 verres par semaine à condition qu'elle ne soit pas enceinte.
Des mauvais signaux de l'hypothalamus
Sous l'effet de l'alcool, l'hypothalamus, une glande du système nerveaux central, enverrait des mauvais signaux, ce qui dérèglerait le mécanisme de la régulation de l'appétit.