L'esprit synthétique. Les grandes questions philosophiques ne sont pas traitées isolément, mais forment entre elles et avec la théologie une synthèse doctrinale. De ce caractère de la scolastique la Somme théologique de saint Thomas d'Aquin est l'expression la plus parfaite.
scolastique
Relatif aux écoles du Moyen Âge, aux méthodes qui y étaient pratiquées. 3. Qui se caractérise par le formalisme le plus traditionnel et le verbalisme le plus creux, à la manière de la scolastique décadente de la fin du Moyen Âge.
Par ce terme : la scolastique, on entend généralement l'enseignement philosophique plus ou moins asservi à la théologie et à l'autorité d'Aristote qui fut donné aux clercs dans les écoles monastiques et dans les universités, notamment celle de Paris, pendant le moyen âge et principalement du douzième au quinzième ...
La scolastique est basée sur la théologie, mais essaie de concilier la foi chrétienne et la raison. L'enseignement consiste en une succession de raisonnements formels 1 et se retranche trop souvent derrière l'autorité incontestée des penseurs anciens en particulier celle d' Aristote.
La scolastique comporte plusieurs formes : la lectio de textes, les commentaires, la quaestio, la disputatio ou question disputée, les questions quodlibétiques et les sommes. La lectio consiste à expliquer les textes fondamentaux de l'enseignement (la Bible, Pierre Lombard, Aristote plus tard, etc.)
Les grandes questions philosophiques ne sont pas traitées isolément, mais forment entre elles et avec la théologie une synthèse doctrinale. De ce caractère de la scolastique la Somme théologique de saint Thomas d'Aquin est l'expression la plus parfaite. Le réalisme métaphysique.
1. Étude concernant la divinité et plus généralement la religion. 2. Dans un sens chrétien, étude portant sur Dieu et les choses divines à la lumière de la Révélation.
Rabelais fait une satire féroce de l'éducation sophiste, qui, selon lui, ne permet à l'élève ni de trouver du plaisir à apprendre, ni de vivre en société. Il lui oppose un éloge appuyé de l'éducation humaniste, qui forme des jeunes gens cultivés et aptes à aller vers l'autre.
Rabelais est un fervent partisan de l'« Évangélisme ». Ce mouvement humaniste veut épurer la religion catholique et s'oppose aux ambitions temporelles des papes. Il proclame la nécessité de prendre l'Écriture comme seul fondement du christianisme et d'abandonner les institutions créées par les hommes.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
En philosophie de l'esprit, c'est la tradition médiévale du De anima, l'union de l'âme et du corps, la distinction de l'esprit et de l'âme, qui a retenu son attention. Il a aussi abordé la question du sujet de la pensée, la théorie des espèces intentionnelles, la théorie des idées et de la représentation.
Cela explique pourquoi les scolastiques tinrent très généralement le prix courant observable sur le marché (ou sur un marché donné) pour le juste prix. Cela explique également pourquoi la liste des contrats réputés usuraires alla toujours en se réduisant, du XIIe au XVIe siècle.
Un sophiste (du grec ancien σοφιστής, sophistès : « spécialiste du savoir ») est à l'origine un orateur et un professeur d'éloquence de la Grèce antique, considéré par sa culture et sa maîtrise du discours comme un personnage éminent dès le V e siècle av.
- La pensée de saint Augustin est très marquée par le néo-platonisme : il ne voit aucune contradiction entre le christianisme et la philosophie de Platon. Il réconcilie le concept platonicien des « idées éternelles » avec le christianisme en considérant celles-ci comme partie intégrante du Dieu éternel.
L'humanisme moderne
Par extension, dans son sens moderne, l'humanisme désigne tout mouvement de pensée idéaliste et optimiste qui place l'homme au-dessus de tout, qui a pour objectif son épanouissement et qui a confiance dans sa capacité à évoluer de manière positive.
Instruit dans une pédagogie qui suit une méthode scolastique, Rabelais rejette dans ses écrits l'enseignement de l'institution religieuse, où il va illustrer une pédagogie qui suit les modèles de l'humanisme : une éducation qui donne une place très importante à la nature, au Dieu et au savoir.
Devenu dramaturge, son mouvement littéraire est le classicisme et ses œuvres sont principalement des farces et des comédies.
Rabelais a eu le mérite de souligner l'importance de la science ; Montaigne a mis l'accent sur la formation du jugement. Ils s'adressent à un lectorat différent : l'un veut divertir par une parodie d'épopée un lectorat très large ; l'autre écrit en philosophe.
Ainsi, dans Gargantua, Rabelais fait la satire de l'esprit de sérieux : savoir et sérieux ne sont, pour lui, pas compatibles. Il faut se moquer (et se méfier) du faux savoir et des faux savants. Il faut surtout porter un regard amusé sur le savoir car cela permet d'acquérir un réel esprit critique.
Dans Gargantua, Rabelais singe l'enseignement médiéval en ce qu'il présente de sclérosé et déséquilibré. Un savoir qui privilégie la quantité à la qualité, la performance d'une mémoire, sans raisonnement.
Les Pères de l'Église, nombreux tant dans le milieu grec que romain, écrivent de nombreux ouvrages qui constitueront la base du développement ultérieur de la théologie. Parmi les grandes figures de cette époque, on citera Clément d'Alexandrie, Ambroise de Milan, Augustin d'Hippone, Tertullien et Justin de Naplouse.
En Occident, le concept est rédigé pour la première fois par Platon, puis repris par Aristote et développé principalement par la théologie chrétienne.
Thomas d'Aquin est considéré comme un philosophe réaliste. Il retient d'Aristote le fait que toute connaissance est d'abord sensible avant d'être dans l'intelligence.
A la philosophie d' Aristote , Saint Thomas ajoute l'idée d'un Dieu créateur, la croyance en l'immortalité de l'âme et à la liberté de l'homme. A la distinction forme / matière, Thomas ajoute l'idée d'existence, l'acte par lequel une réalité est.