Comme en 2022, les fonctionnaires et contractuels du secteur public bénéficieront d'une augmentation générale au 1er juillet. Leur traitement sera revalorisé de 1,5 % après une hausse de 3,5 % l'été dernier. Pour chaque agent, l'augmentation sera calculée à partir de son salaire hors primes et indemnités.
En pratique, la revalorisation représente une augmentation de salaire de près de 25 euros brut par mois par agent, à partir du 1er janvier 2024. Exemple : pour une infirmière ou un infirmier en soins généraux grade 1, l'indice majoré au premier échelon était de 390 avant 2024.
Le gouvernement ne semble, en effet, toujours pas prévoir une mesure de revalorisation générale des rémunérations en 2024, pourtant réclamée à l'unanimité par les organisations syndicales depuis plusieurs mois.
La prime est versée selon un barème comprenant 7 tranches : Salaire net mensuel inférieur ou égal à 1 541 € : 800 € Salaire net mensuel entre 1 541 € et 1 779 € : 700 € Salaire net mensuel entre 1 779 € et 1 902 € : 600 €
Elle vise à soutenir les agents publics face à l'inflation et son versement a démarré en octobre 2023.
Ils devaient être employés et rémunérés par un employeur public au 30 juin 2023 et leur rémunération brute doit être inférieure ou égale à 39 000 euros sur la période courant entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023 (soit 3 250 euros mensuels).
La prime est uniquement destinée aux agents de la fonction publique d'État. Cette branche comprend l'ensemble des personnels des ministères, préfectures et des établissements scolaires.
Modalités. Le décret paru hier donne les modalités pour ceux qui choisissent de verser cette prime. Les agents susceptibles de la recevoir sont « les agents publics de la fonction publique territoriale et les assistants maternels et assistants familiaux » employés par les collectivités et leurs groupements.
Pour pouvoir être éligible à cette aide, vous devez dans un premier temps être locataire d'un logement social. Vous devez ensuite avoir une augmentation de charges supérieure à 100 euros par mois ou faire face à une régularisation de charges supérieure à 1 000 euros sur les 12 derniers mois.
Bien évidemment, pour les agents en poste avant le 1er janvier 2024 et déjà éligibles à la prime depuis trois ans, les compteurs ne seront pas remis à zéro l'année prochaine et les versements se feront en fonction de leur ancienneté dans le service, cette dernière étant prise en compte depuis le 1er octobre 2020.
Le taux de revalorisation de la pension additionnelle (RAFP) sera connu en février 2024. Pour les agents contractuels retraités, la pension de base est revalorisée du même taux, 5,3%, comme la pension complémentaire versée par l'Ircantec.
Ainsi, dorénavant, après 9 ans de carrière, un fonctionnaire de catégorie C qui a intégré le premier grade au premier échelon peut prétendre à une rémunération minimale de 1 717 euros bruts, hors primes et accessoires de rémunération liés à sa situation familiale et personnelle.
Quand vont sortir les nouvelles grilles indiciaires ? Les nouvelles grilles indiciaires attribuent 5 points d'indice majoré à tous les agents des collectivités et établissements publics depuis le 1er janvier 2024.
Comme en 2022, les fonctionnaires et contractuels du secteur public ont bénéficié d'une augmentation générale au 1er juillet 2023. Leur traitement a été revalorisé de 1,5 % après une hausse de 3,5 % l'été dernier. Pour chaque agent, l'augmentation est calculée à partir de son salaire hors primes et indemnités.
Pas de rattrapage
Grâce aux mesures salariales annoncées au début de l'été (+1,5 % au 1er juillet 2023 et 5 points d'indice soit 25 euros au 1er janvier 2024), il n'en sera rien cette fois-ci : il n'y a plus de smicard dans la fonction publique et il n'y en aura pas plus début 2024.
Depuis le début du quinquennat actuel, elle est de l'ordre de 7,5%. En juin 2022, les prévisions évoquent une inflation proche de 6% sur un an. Il s'agit donc, à la fois, de rattraper, mais aussi d'anticiper.
Pour bénéficier de cette aide, vous devez respecter des conditions : -Résider en France -Avoir un niveau de revenus inférieur à 900€ par mois -Être inscrit comme demandeur d'emploi au cours d'un ou de plusieurs mois compris entre novembre 2020 et août 2021 inclus.
Si votre quotient familial du mois de janvier 2024 est inférieur ou égal à 437 €, la Caf prend en charge 30 € par jour dans la limite de 420 € (40 € par jour dans la limite de 560 € pour les familles avec enfant bénéficiaire de l'AEEH).
La prime exceptionnelle 2021
maximum de 1000 euros. maximum porté à 2000 euros en cas de signature d'un accord d'intéressement, ou pour les travailleurs de la deuxième ligne si des mesures de revalorisation sont engagées, ainsi que dans les entreprises de moins de 50 salariés.
À partir de janvier 2024, ces mesures seront complétées par : + 5 points d'indice majoré pour tous les agents publics, près soit de 25 € bruts par mois ; + 10 % du montant forfaitaire d'indemnisation des jours de CET.
La prime de Noël est versée aux foyers les plus modestes à partir du 15 décembre. Cette aide exceptionnelle est attribuée à certains bénéficiaires de minima sociaux (RSA, ASS, AER) sans démarches à effectuer. Cette année, la prime est majorée pour certains bénéficiaires vivant seuls avec ou sans enfant.
Selon le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt, certaines personnes n'ont pas reçu leur prime inflation, car “leurs coordonnées n'étaient pas disponibles”. Pour réparer cette erreur, le Gouvernement met à disposition de tous les “oubliés” de la prime inflation un seul et même site de réclamation.
Dans la fonction publique d'État et la fonction publique hospitalière, le versement de cette prime est obligatoire. Dans la territoriale en revanche, il est facultatif et dépend d'une décision de l'organe délibérant, au nom du principe de libre administration des collectivités territoriales.
Actuellement, un fonctionnaire de catégorie B qui a intégré le premier échelon du premier grade peut prétendre au bout de 5 ans de carrière à une rémunération minimale de 1 790 euros bruts hors primes et accessoires de rémunération liés à la situation familiale et personnelle.
Qu'est-ce que la catégorie C ? Les fonctionnaires de la catégorie C occupent des postes d'exécution nécessitant généralement des connaissances et compétences spécifiques sur un métier (plombier, cuisinier…). L'accès aux concours de catégorie C est conditionné à l'obtention d'un brevet, CAP ou BEP.