Son auteur, Nicolas Appert, natif de Châlons-en-Champagne, est installé à Massy. Le procédé de conservation des aliments par la chaleur en récipient hermétiquement clos, qu'il a découvert en 1795, est dévoilé, et dans le monde entier, à partir de cette date, des conserveries vont prospérer.
En 1810, le confiseur Nicolas Appert dévoile sa méthode de stérilisation et de conservation des aliments qui consiste à les placer dans des bocaux étanches chauffés à haute température. La même année, à Londres, un commerçant dénommé Peter Durand améliore ce procédé. La boîte de conserve était née !
En fonction des régions, la première méthode de conservation des aliments fut le séchage ou la congélation. Par la suite, la salaison et le saumurage, le fumage, le bain dans la graisse, l'huile ou le miel et le sucre, la surgélation, l'ionisation, etc. , constituent d'autres procédés.
l'origine, l'invention de Nicolas Appert
De ce point de vue, la découverte d'un nouveau procédé de conservation des aliments en 1795 a assurément constitué une révolution. Pensez : cette méthode, l'appertisation, permet aujourd'hui la production annuelle de quelque 80 milliards de boîtes !
Sous le 1er Empire, à Ivry-sur-Seine, le confiseur français Nicolas Appert invente un procédé de conservation des aliments en les chauffant dans des seaux hermétiques en verre, de façon à éliminer l'oxygène et les micro-organismes.
Elle a été inventée par Nicolas Appert, à la fin du XVIII e siècle (appertisation).
D'abord simple confiseur à Paris, Nicolas Appert (1749-1841) développe son commerce avec six employés et deux correspondants à Rouen et à Marseille.
L'hygiène alimentaire n'était pas rigoureuse à l'époque. « Au Moyen Âge, il y avait déjà des moyens de conserver les aliments, que ce soit en les séchant, en les salant ou en les conservant dans de la graisse, du sucre ou du miel. » Plus étonnant encore, on disposait déjà de glacières.
Avant que les avancées technologiques permettent la mise en conserve et la réfrigération domestique, les principales techniques de conservation des aliments utilisées étaient le séchage, le fumage, les agents de conservation et le froid.
À la fin du XVIII e siècle, les procédés de conservation des aliments (par le froid, par fumage, par un agent conservateur tels que le sel, l'alcool, le vinaigre, la graisse, le sucre…)
Comment faisait-on avant l'invention du frigo ? Avant cette ingénieuse découverte, il existait de nombreuses techniques pour conserver les aliments. Il était possible, tout simplement, de les entreposer dans les endroits les plus frais de la maison, comme le sous-sol ou des pièces orientées nord.
On peut conserver des aliments par le froid, que ce soit par congélation à -12°, ou par surgélation à -40° voire -50°. Au froid, les micro-organismes ne sont pas tous tués mais sont tous endormis. Lorsque l'on décongèle l'aliment, ils se réveillent et peuvent donc à nouveau proliférer.
La conservation des aliments sert à préserver leur comestibilité ainsi que leurs qualités organoleptiques (goût, odeur, saveur) et nutritives.
C'est le cas du riz blanc, des pâtes sèches à base de blé dur, de la farine de blé, de la fécule de maïs (maïzena), des lentilles, des haricots secs, des pois chiches… Parfaitement protégés de l'humidité et des parasites, ils se conservent pendant des décennies.
1810. En 1810, Pierre Durand reprend les travaux de Nicolas Appert et dépose le brevet de la boîte de conserve en métal.
En plaçant les denrées dans un contenant étanche, puis en exposant ce récipient à une température supérieure à 100 °C, les micro-organismes qui altèrent la nourriture et la rendent impropres à la consommation sont détruits.
Les sources naturelles telles que les ruisseaux et les grottes formaient un excellent agent de refroidissement. Plus la caverne était profonde dans la terre, plus l'air était frais. Les cours d'eau fournissaient un moyen de refroidir les choses plus rapidement à travers l'eau courante autour de l'objet.
Jusqu'au milieu du XX e siècle, en Europe, les gens se sont généralement contentés de garder quelques jours les viandes au frais dans des caves (enfouies dans le sol) ou dans des puits profonds tout en veillant à ce que l'eau ne puisse pénétrer dans les récipients où étaient placées les viandes ; la durée de ...
Conservation des aliments
Plusieurs méthodes ont été utilisées pour la conservation de la nourriture romaine périssable comme le fumage, le séchage ou bien la salaison. Il sèche et introduit le formaldéhyde, qui agit en tant que conservateur et change également le goût de la viande.
Les nobles consommaient également des poulardes, oies, pintades, dindes, canards. Le peuple se contentait de perdrix, pigeons, bécasses, cailles, et de petits oiseaux (merles, grives, ortolans…).
Les céréales étaient les principaux constituants des repas, mais les légumes comme les choux, les betteraves, les oignons et les carottes étaient des produits couramment utilisés. La plupart d'entre eux étaient consommés chaque jour par les paysans et les ouvriers, mais étaient moins prestigieux que la viande.
En effet, le jus des conserves est composé essentiellement d'eau et de sel, parfois de sucre. Ce mélange d'eau et de sel, appelé saumure, permet de conserver les denrées plus longtemps. Il est principalement utilisé pour les poissons et la viande.
Ils sont alors débarrassés de tous les micro-organismes, de la plupart des toxines ou enzymes susceptibles de les altérer ou de les rendre impropres à la consommation, et peuvent ainsi se conserver jusqu'à 5 ans.
C'est-à-dire que la boite ne doit pas s'écraser quand on appuie sur le coté. Prenez une cannette par exemple, dont le coté est lisse : il est très facile de l'écraser.