Juger, c'est opérer une action de comparaison de quelque chose ou de quelqu'un à un critère. C'est porter un jugement sur les actions de ceux qui nous entourent, qu'il soit positif ou négatif.
Il semble bien qu'il faille voir là l'idée que la faculté et donc le droit de juger sont des prérogatives divines, comme le montre aussi la fameuse formule : « Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre » (Jean, 8, 7). Dans cette optique, seul Dieu peut juger.
Quand critiquer permet de s'adapter au monde
"Nous avons une capacité à porter un jugement sur notre propre pensée et celle des autres, c'est un fait de la psyché et de notre esprit humain". En effet, explique la psychologue, la critique permet de s'adapter au monde.
Le jugement désigne une opinion personnelle sur un sujet, soi-même ou une autre personne que soi. Il s'agit d'une forme d'acte ou d'évaluation de nous-mêmes, ou des autres, dans ce que nous faisons et pensons : c'est-à-dire la faculté et capacité de juger comme « acte de connaissance ».
Jugeant : Définition simple et facile du dictionnaire.
Définitions : impassible - Dictionnaire de français Larousse.
Le jugement est l'expression d'une volonté de puissance et de domination qui tient au désir d'avoir toujours raison. Or, personne ne peut avoir le dernier mot sur tout. Admettre ses lacunes et ses faiblesses permet de juger lorsqu'on possède des arguments rationnels et valables.
Juger quelqu'un équivaut à ne pas comprendre pourquoi cette personne est telle qu'elle est. On ne sait pas ce qu'a vécu l'autre, ce qui a fait qu'il est tel qu'il est, ni combien il peut souffrir quand il sait qu'on le critique sans raisons justifiées.
Le critiqueur
Ses commentaires vous blessent et minent peu à peu votre confiance.
1. Se faire une opinion sur quelque chose ou sur quelqu'un, porter une appréciation, un jugement de valeur à leur sujet : Si j'en juge par mon expérience. 2. Se faire une idée de quelque chose, l'imaginer : Jugez de ma surprise.
Confirmer et infirmer, sont des mots antonymes.
Parler sans connaitre, c'est comme un crime, c'est d'insulter une personne sans même savoir ce qu'elle pourrait ressentir. C'est de poignarder une personne dans son dos sans même la tuer physiquement. Juger, c'est comme insulter, ça fait mal pour rien.
Pour bien juger, il faut pouvoir s'extraire du préjugé ; il faut poser a priori que la pensée n'est pas une conséquence de préjugés antérieurs. Mais cela, c'est encore préjuger ou, du moins, c'est croire. La pensée par sa nature même est portée à se considérer comme libre et transcendante par rapport à ses conditions.
Parfois, les gens ont l'impression que c'est mal de juger les autres de quelque manière que ce soit. Il est vrai que nous ne devons pas condamner les autres ou les juger de manière injuste, toutefois il faut que nous nous fassions, tout au long de notre vie, une opinion sur les idées, les situations et les gens.
Le jugement synthétise les contenus de la perception ou de la représentation et les porte au niveau d'un critère de vérité qui permet leur affirmation. Mais cette opération du jugement emprunte en général le canal du langage, dont il reçoit une structure constituée de termes et de relations.
Un appel auquel Jacques et Paul font écho dans des formulations très proches : « Qui es-tu pour juger le prochain ? » (Jc 4, 12) ; « Qui es-tu pour juger un serviteur qui ne t'appartient pas ? » (Rm 14, 4).
En tant que croyants, nous sommes appelés à juger selon l'Écriture, donc, de prononcer les justes jugements de Dieu, sans plus. Nous ne possédons pas la liberté de juger les gens à partir d'une justice qui nous est propre et qui fait fi des jugements de Dieu.
Utilisez plutôt des techniques d'écoute et d'empathie lorsque quelqu'un vous critique. Répétez simplement ce que cette personne vous dit. Cela lui montre que vous l'écoutez sans vous forcer à répondre à ses demandes déraisonnables. C'est une meilleure technique que si vous commenciez à vous disputer.
Autrement dit, lorsque nous critiquons les autres, nous projetons nos peurs, nos insécurités, nos défauts et nos failles. Les personnes jalouses et envieuses sont généralement celles qui émettent le plus de critiques. En agissant ainsi, elles détournent leur regard d'elles-mêmes par peur de ce qu'elles pourraient voir.
Les personnes souffrant d'alexithymie sont incapables d'identifier leurs sentiments et de pouvoir les distinguer de leurs sensations corporelles. Le patient décrit sans cesse des symptômes physiques en lieu et place de tentatives de l'expression de ses sentiments.
L'impartialité est cette attitude, considérée comme vertueuse, synonyme de droiture et de justice, qu'on attend par exemple d'un juge : qu'il ne manifeste aucun préjugé personnel, qu'il soit désintéressé, indépendant et neutre.
1. Qui manque d'intelligence, de jugement, de réflexion : Il est stupide, il ne comprend rien. 2.