La flamme ne pourra jamais prendre car Ronsard fait partie du clergé et Cassandre épouse de toute façon un autre homme. Coup dur. 👉 Face à ce crush jamais concrétisé, Ronsard a une réaction tout à fait ordinaire, puisqu'il consacre rien de moins qu'un recueil entier de poèmes à sa bien-aimée.
Ailleurs, Ronsard justifie l'inconstance en recourant aux arguments misogynes traditionnels : les femmes sont intéressées, cruelles et volages, il serait donc sot de cultiver à leur intention des vertus, dont la fidélité, qu'elles foulent aux pieds.
Ronsard utilise une image banale, celle de la rose comme beauté de la femme. Mais il renverse cette banalité en personnifiant la rose. En effet, Ronsard écrit que la rose a "sa robe" et "ses beautés laissé choir". La rose devient donc femme.
En effet, dès le sonnet 2, Ronsard introduit un superlatif : Cassandre a reçu de Nature « des beautés les plus belles » (v. 3). Elle est l'image même de la Beauté, elle est comme la limite de cette beauté qui, dit le « Vœu » (v.
Ronsard y célèbre trois figures : Cassandre, Marie et Hélène. Pour chacune de ses trois muses, Ronsard développe un style particulier. Dans Les Amours, le poète écrit pour Cassandre, une jeune noble, des sonnets dans un style précieux et dynamique, à l'image de son modèle.
Cassandre est une jeune fille italienne rencontrée par le poète le 21 avril 1545 à Blois à un bal de la cour. Elle a environ quatorze ans et lui vingt-et-un. Ronsard ne pouvait épouser la jeune fille, car il était clerc tonsuré. Cassandre épousa Jean Peigné, seigneur de Pray l'année suivante.
Par l'utilisation de la paronomase, c'est-à-dire le rapprochement de mots tels que « rose » et « robe », le poète compare sa belle à une fleur, sa beauté à celle de la Nature. Ainsi, il personnifie la rose en l'assimilant à Cassandre.
Les Amours de Cassandre 💖
Le jeune Pierre de Ronsard rencontre Cassandre Salviati à la cour de Blois. Il a 20 ans, elle en a 15. Tout de suite, c'est le coup de foudre (pour Ronsard seulement 😕). La flamme ne pourra jamais prendre car Ronsard fait partie du clergé et Cassandre épouse de toute façon un autre homme.
Ce poème est doux et fait l'éloge de la femme tout en faisant apparaître une vérité : celle de la vieillesse. J'aime beaucoup les thèmes abordés par l'auteur : la fuite du temps et cet effet de liberté incarnée par la rose, les fleurs et la nature.
Cassandre, fille d'un banquier italien, a transcendé le poète au point que celui-ci l'a idéalisée et élevée au rang des muses. Le système des odes purement métrique consiste en un retour en trois strophes, les deux premières étant de même structure.
Certains sont élégants: Ronsard est le «prince des poètes». D'autres le sont moins: George Sand est «la vache à encre». Et puis, il y a le charmant sobriquet de Jean Lorrain, «la bonne Lorraine». L'étonnant surnom de Sacha Guitry, le «paon total».
Contexte. Sonnets pour Hélène est une commande de la reine Catherine de Médicis à Ronsard pour tenter de consoler Hélène de Surgères de la perte de son amant. Ronsard écrit donc en 1578 un recueil de poèmes en son honneur. Il loue sa beauté et lui voue un amour platonique.
Ronsard entendait apparaître comme un poète classique de langue moderne ayant adapté en français les grands lyriques de l'Antiquité (Pindare et Horace). Les autres genres littéraires qu'il choisit par la suite – sonnets, hymnes, épopée – renforcèrent cette image d'un écrivain poursuivant la tradition lyrique.
Il est plongé dans un véritable ravissement envers une femme qui prend de nombreux visages. Dès le sonnet 2, la femme aimée est représentée comme une apparition divine descendue du ciel et à jamais gravée dans le cœur du poète. L'influence platonicienne aussi bien que celle des Idylles de Théocrite est évidente.
Ronsard est tour à tour, amoureux passionné, tendre ou sensuel. A travers ses poèmes, il exprime cette multitude d'états de l'amour et loue la grâce, la beauté éphémère et l'urgence de vivre. Il a compris qu'on prend les femmes en leur parlant d'elles. Il a compris qu'on prend les femmes en leur parlant d'elles.
Ses poèmes lyriques qui développent les thèmes de la nature et de l'amour, associés aux références de l'Antiquité gréco-latine et à la forme du sonnet, constituent la partie vivante de l'œuvre de l'animateur du renouveau poétique que fut Pierre de Ronsard avec ses compagnons de la Pléiade et son ami Joachim Du Bellay.
Ah longues nuicts d'hyver de ma vie bourrelles.
« Quand vous serez bien vieille » s'appuie sur un topos poétique : Ronsard dresse dans le poème le portrait d'une belle indifférente, une femme sublime, mais qui rejette les avances de l'écrivain, entre autres en lui faisant percevoir leur différence d'âge.
Cassandre est un personnage emblématique de la mythologie grecque. Son histoire nous conte la vie d'une très belle jeune femme humaine et donc mortelle et inférieure aux dieux qu'elle se doit de respecter. Un jour, Apollon, dieu des arts tombe « amoureux » de Cassandre et de sa beauté. Il lui fait alors des avances.
Pierre de Ronsard, clerc et aumônier ordinaire du roi François Ier, a 20 ans quand il rencontre le 21 avril 1545, à Blois, lors d'un bal, la fille du banquier italien Bernard Salviatti, heureux propriétaire du château voisin de Talcy.
Cassandre est la servante malheureuse d'Apollon, prêtresse individuellement maudite d'une ville vouée à la destruction : c'est une femme jeune, belle, portant des insignes de prêtresse, se démenant comme une folle, se désespérant2. Eschyle, dans l'Agamemnon (représenté en 458 av.
Que Dieu soit partout est universellement admis par les théologiens ; FICIN, plus avisé philosophe que RONSARD, rappelle que Dieu échappe à la catégorie de l'espace et qu'il peut être dit à la fois n'être nulle part en particulier et en même temps omniprésent.
Il est un des poètes français les plus important du XVIe siècle. Qualifié de « Prince des poètes », il est l'auteur d'une œuvre vaste dont la production s'étend sur plus de trente ans. Les recueil Les Amours reste à ce jour le plus célèbre.
Cassandre était connue pour sa très grande beauté, « semblable à l'Aphrodite d'or » nous dit Homère, ce qui amena Apollon à tomber amoureux d'elle. Souhaitant qu'elle se donne à lui, il lui accorda en échange le don de prophétie.