Le ministre de l'Economie a expliqué anticiper un recul de l'inflation "dans le courant 2023". "Nous n'attendons pas une augmentation de l'inflation jusqu'à l'été 2023", a-t-il tenu à rassurer. Lors d'une conférence de presse, Bruno Le Maire s'est tout de même félicité d'une croissance attendue à 2,7% en 2022.
Un pic d'inflation attendue début 2023
Après un possible pic à 5,8% en moyenne annuelle en 2022, l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH, qui permet de faire des comparaisons européennes) pourrait s'établir à 4,7% en 2023 et 2,7% en 2024.
A fin Septembre 2022 l'inflation est de 5.6% par rapport à Septembre 2021. Sur un mois, l'inflation est de -0.6%.
Cette hausse marquée de l'inflation résulterait d'une accélération des prix de l'énergie, de l'alimentation et, dans une moindre mesure, des services.
En augmentant le loyer de l'argent, les banques centrales cherchent à réduire le processus de création monétaire. Car ce sont bien les banques commerciales qui, en émettant des crédits pour leurs clients, qu'il s'agisse des ménages ou des entreprises, sont à l'origine de l'essentiel de la création monétaire.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Inflation : "La baisse des prix devrait commencer en 2023" estime l'économiste iséroise Virginie Monvoisin.
Parfois, comme en 2015-2016 et lors de la récente pandémie, elle a même été nulle, voire légèrement négative. Depuis l'été 2021, l'inflation a brusquement augmenté. Entre juillet 2021 et juillet 2022, elle est passée de 1,5% à 6,8% , avant de légèrement ralentir en août (6,5% ).
Pour juguler l'inflation, il faut tempérer la croissance de la masse monétaire et réduire la demande. C'est un langage économique dur à entendre pour les citoyens, mais la distribution d'argent gratuit ou la hausse des salaires, historiquement, a toujours alimenté l'inflation.
Si l'inflation a toujours, à long terme, des effets négatifs, elle peut avoir, à court terme des effets positifs. ➢ Les effets positifs : - allège la dette des débiteurs (par exemple, celui qui a emprunté pour acheter un logement). - profite à ceux qui bénéficient de revenus indexés sur l'inflation.
Une inflation modérée est bonne pour l'économie
Cela permet aux entreprises d'ancrer leurs anticipations de hausses des prix à moyen et long terme. Le caractère prévisible de ces dernières est favorable à la prise de décision d'investir, car il réduit l'incertitude sur les revenus futurs engendrés par l'investissement.
9 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraites du régime de base. 28 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique d'Etat. 29 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique hospitalière. 1er novembre 2022 : hausse de 5,12% pour les complémentaires Agirc-Arrco.
La pénurie des conteneurs maritimes fait pression sur l'approvisionnement et participe à la hausse des prix des marchandises. Les entreprises les répercutent sur leurs clients, sans subir de baisse d'activité en raison de la forte demande.
L'inflation sous-jacente diminue légèrement sur un an, atteignant +4,5 % en septembre, après +4,7 % en août. L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) baisse de 0,5 % sur un mois, après +0,5 % le mois précédent. Sur un an, il ralentit légèrement : +6,2 %, après +6,6 % en août.
Évolution des taux d'inflation en France
Au total, la hausse des prix sur cette période a été de 1.021,78 %. Un article qui coûtait 100 Euros en 1960 était donc facturé 1.121,78 Euros début 2022. Pour septembre 2022, le taux d'inflation par rapport au même mois de l'année précédente était de 5,6 %.
Placer votre argent dans le marché immobilier locatif est également un excellent moyen d'allier rendements et protection de l'inflation : pour ça, les SCPI sont une excellente option ! Enfin, les obligations indexées sur l'inflation permettent de générer des rendements lorsque les prix sont en hausse.
Pour protéger son épargne, il faut la placer sur un actif qui permettra de retrouver un capital préservé à l'échéance. Certains placements, comme les livrets défiscalisés, l'assurance vie ou l'immobilier sont adaptés à cet objectif.
La semaine dernière, l'Insee a révisé à la baisse la croissance du PIB au premier trimestre, en recul de -0,2% contre 0% auparavant, et également ses résultats pour l'année 2021 à 6,8% contre 7% auparavant. Si le rebond économique de 2021 est spectaculaire, il fait suite au plongeon abyssal de 2020.
Or depuis le pic de septembre 2021, leurs prix a décru de 40%. Toutes ces baisses devraient logiquement se répercuter sur les prix à la consommation dans les prochaines semaines.
Les estimations montrent que le taux d'inflation de la Russie augmentera fortement en 2022, atteignant 22 %.
Accalmie des prix immobiliers en 2023
Après 1,1 million de ventes estimées pour 2022, le volume devrait tomber à 950 000 unités sur les douze prochains mois, avec une progression moyenne des prix de 3%. Et derrière une moyenne nationale se cachent irrémédiablement des disparités régionales.
La remise carburant passera en effet de 30 centimes à 10 centimes d'euros TTC par litre en métropole ; à 9,42 centimes d'euros TTC en Corse et à 8,33 centimes d'euros TTC en Martinique, Guadeloupe, Guyane, à La Réunion et à Mayotte.
Loin de l'attendu krach immobilier en 2021, les prix ont flambé plus que jamais, portés par la reprise post-covid. Alors, la question que tout le monde se pose en ce moment, c'est : se dirige-t-on vers un krach immobilier en 2022 ? En effet, les prix ont flambé en 2021, et on se demande si la hausse peut continuer.