Privilégiez les eaux à faible teneur en sodium (environ 10 mg par litre).
Les corticoïdes favorisent la réabsorption du sodium, un minéral qui retient l'eau dans les cellules. Pour ne pas accentuer ce phénomène de rétention, il faut manger sans sel (pas plus de 2 g par jour). On n'utilise donc que des “faux sels”, à base de chlorures de potassium ou de magnésium.
Sur un traitement à long terme (au moins 5 semaines), une alimentation équilibrée, limitée en sel et en glucides est donc indispensable. Et pour éviter les reflux gastriques accrus par la prise de cet anti-inflammatoire, il faut aussi limiter les aliments acides, le thé, le café, les boissons gazeuses.
Augmenter les aliments riches en Potassium, pour limiter la rétention d'eau : Bananes, figues, abricots secs, autres fruits secs et graines oléagineuses, légumes-racines.
Pour remédier à cet effet et aux remontées gastriques, il faut rééquilibrer son alimentation en limitant les sucres rapides, les boissons gazeuses ou encore le café et le thé. En revanche, tous les aliments riches en potassium (comme les fruits et les légumes) sont à consommer à chaque repas.
La cortisone induit peu d'interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments.
Au-delà d'une durée de prescription de trois mois, la cortisone entraîne une rétention d'eau et de sel, qui peut faire gonfler mais surtout être source de problèmes si l'on souffre d'hypertension ou d'insuffisance cardiaque.
un anticoagulant ; de l'aspirine ou un AINS ; un médicament contenant de la carbamazépine, du phénobarbital, de la phénytoïne, de la primidone, de la rifampicine, de la ciclosporine, de l'interféron alfa ou de l'isoniazide.
Prise le soir, la cortisone peut effectivement être responsable d'insomnie. Elle est produite naturellement dans notre corps sous forme de cortisol. "Il y a un pic de libération du cortisol dans le sang et l'organisme le matin, entre 6 et 8 heures, explique Martial Fraysse, docteur en pharmacie.
Comment marche la cortisone? Après une prise orale de corticoïdes, leur absorption par l'organisme est bonne (environ 80%) et rapide (le taux sanguin maximal est atteint entre 1 et 2 heures après la prise).
Lorsqu'il existe des symptômes, il peut s'agir d'une sensation de soif inhabituelle et/ou d'une envie fréquente d'uriner. Fréquence : certaines études ont évalué à 5 à 10% le pourcentage des patients traités par corticoïdes et ayant développé un diabète après plus d'un an de traitement.
Les corticoïdes augmentent l'appétit, et ça peut être bénéfique! Les corticoïdes pris par voie orale augmentent l'appétit. Cet effet apparait très précocement et est considéré par les patients comme un effet indésirable majeur du traitement.
Alcool et cortisone : association déconseillée
L'alcool peut diminuer l'absorption d'un médicament ou accélérer son élimination par l'organisme. Certains médicaments peuvent ralentir l'élimination de l'alcool par le corps et ainsi amplifier les effets de l'alcool.
Enfin, les corticoïdes, de par leur mécanisme d'action, ont pour conséquence de modifier la répartition des cellules graisseuses dans l'organisme ou d'entraîner de la rétention d'eau et de sel. Ces effets peuvent entraîner un changement de l'aspect du visage (arrondissement), notamment au niveau des joues et du cou.
Description : les corticoïdes induisent fréquemment une prise de poids lorsqu'ils sont pris durant plusieurs semaines ou mois. Cette prise de poids est habituellement modérée, de l'ordre de 1 à 2 kilos.
Cortisone et dyslipidémie
On parle de dyslipidémie : Le diabète et la dyslipidémie ne donnent en général pas de symptômes (il est parfois possible de ressentir une forte soif et l'envie d'uriner en cas de diabète).
La question des anti-inflammatoires non stéroïdiens
Tous les anti-inflammatoires exposent au risque de détérioration de la fonction rénale chez tout insuffisant rénal, même dès le stade 3 (voir tableau I), surtout si ce patient est protéinurique, s'il suit un régime peu salé, s'il est traité par des diurétiques.
- Cette étude confirme l'augmentation de la pression artérielle systolique associée à la baisse de la fréquence cardiaque en cas de traitement corticoïde. La relation inverse entre ces deux paramètres suggère un mécanisme adaptatif physiologique par baroréflexe (réponse de type hypertension/bradycardie).
A titre indicatif : 1 à 4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg. Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées.
Si des symptômes tels que douleurs abdominales, fièvre ou troubles inhabituels du transit (diarrhées, constipation) apparaissent sous corticoïdes, n'hésitez pas à les signaler à votre médecin. On sait que ces troubles digestifs peuvent vous amener à prendre de façon moins régulière votre traitement par corticoïdes.
Prise de poids, fragilisation de la peau, fonte musculaire ou ostéoporose sont les effets secondaires que connaissent beaucoup de patients sous cortisone à haute dose. D'autres effets, neuropsychiatriques, sont moins connus bien que fréquents.
La cortisone peut entrainer certains effets indésirables plus rares et/ou moins bien connus. On sait par exemple que des tremblements fins des mains sont rapportés par 20 à 25% des patients au début du traitement. Ces tremblements disparaissent lorsque les doses de cortisone sont diminuées.
Les effets indésirables les plus fréquents de ce traitement sont l'apparition de bleus, l'élévation de la tension artérielle, la rétention d'eau et de sel pouvant entraîner une insuffisance cardiaque, des troubles de l'humeur et/ou du sommeil, une prise de poids, un gonflement et une rougeur du visage, une poussée ...
La prednisone fait généralement effet très rapidement — habituellement dans une période de un à quatre jours — si la dose prescrite est suffisante pour réduire le niveau d'inflammation. Certaines personnes ressentent les effets de la prednisone quelques heures seulement après avoir pris la première dose.