Elle tient son nom du docteur Guillotin qui fait adopter la machine à l'assemblée nationale constituante dans les tout premiers temps de la Révolution française en 1789. Son concepteur est le docteur Antoine Louis.
La guillotine a été inventée par le docteur Guillotin, en 1789. Cette machine était utilisée pour l'application de la peine de mort pendant la Révolution française. L'exécution la plus célèbre est celle du roi Louis XVI qui a eu la tête tranchée par la guillotine le 22 janvier 1793.
Dans l'esprit populaire et parfois dans les livres d'histoire, on rapporte que la guillotine a été inventée par un médecin cruel, voulant rendre plus efficaces et plus rapides les exécutions.
selon les recommandations des projets correspondants. Nicolas Jacques Pelletier né en 1756 (?), mort à Paris le 25 avril 1792 , est un criminel, un tire-laine, connu surtout pour avoir été le premier condamné à mort français guillotiné en place de Grève.
À l'angle de la rue de la Croix-Faubin et de la rue de la Roquette actuelles, dans le 11e arrondissement, se trouvait la prison de la Grande Roquette, où étaient enfermés les condamnés à mort. À partir de 1851, la guillotine est installée à l'entrée de cette prison.
Près de neuf exécutions sur dix ont été réalisées dans quatre pays : l'Iran, l'Égypte, l'Irak et l'Arabie saoudite. Selon le dernier rapport d'Amnesty international sur la peine de mort, publié le 21 avril 2021, au moins 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020.
Ses avocats, Émile Pollak et Jean Goudareau, ne peuvent lui éviter d'être condamné à mort, le 25 février 1977 , par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour « assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation ».
Il fut le dernier condamné à mort exécuté de l'histoire de France et le dernier homme guillotiné en Europe. En 1977, Hamida Djandoubi a été condamné pour "assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation".
10 septembre 1977
Exécution d'Hamida Djandoubi, condamné à mort pour assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation. Il est le dernier criminel exécuté en France.
Guillotin (sans lien de parenté avec lui), est exécuté par la guillotine. Joseph Ignace Guillotin est en réalité mort chez lui, de causes naturelles (anthrax à l'épaule gauche), le 26 mars 1814.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
Plus tard, aux XIXe et XXe siècles, la guillotine prendra des surnoms encore plus métaphoriques, comme « le vasistas », « la raccourcisseuse », « le coupe-cigare » ou « le massicot ».
Le cimetière de Picpus et le champ des Martyrs, où furent enterrées les victimes de la Révolution guillotinées à la barrière du Trône.
Abolition en France
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
Le 9 octobre 1981, la peine de mort est abolie en France par l'adoption d'une loi. Pour les partisans de cette abolition, tel Robert Badinter, cette décision marque l'achèvement de nombreuses années de combat militant pour la suppression de la peine capitale.
La perpétuité incompressible est la peine de prison la plus lourde qui existe dans le droit français. Il s'agit d'une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté illimitée, sans aménagement de peine possible.
Le 21 décembre 2021, le Premier ministre Fumio Kishida a ordonné la première exécution de son mandat. La pendaison de Tomohiro Kato le 26 juillet 2022 est la deuxième exécution réalisée depuis que Fumio Kishida a pris ses fonctions en octobre 2021.
Croyant en la grâce présidentielle, Georgette Thomas résista violemment devant l'échafaud et le scandale fut tel qu'elle fut la dernière femme guillotinée en public.
La peine de mort est formellement abolie par le Tynwald (le Parlement de l'ile) en 1993. Cinq personnes sont condamnées à mort pour meurtre entre 1973 et 1992, mais toutes les sentences sont commuées en prison à vie.
Pourquoi il faut abolir la peine de mort
L'exécution est le châtiment ultime et irrévocable : le risque d'exécuter un·e innocent·e existera toujours. Depuis 1973, par exemple, plus de 184 condamnés à mort ont été mis hors de cause ou libérés aux États-Unis après que leur innocence a été démontrée.
Marcel Chevalier, le dernier bourreau de France.
Il y a quarante ans, le 9 octobre 1981, la loi portant abolition de la peine de mort était promulguée par François Mitterrand, après le vote du texte par les députés et les sénateurs. Une question longuement débattue par les parlementaires pendant les deux siècles qui ont précédé cette adoption.
Le premier pays du monde qui abolit la peine de mort est le grand-duché de Toscane en 1786. Il est suivi par le royaume de Tahiti, en 1824, quand son assemblée législative abolit cette peine, commuée en bannissement.
La Chine demeure le pays qui procède au plus grand nombre d'exécutions. Toutefois, il s'avère impossible d'obtenir des chiffres précis sur l'application de la peine capitale dans ce pays, ces données étant classées secret d'État.