"Il y a des spécialistes qui sont plutôt des psychologues qui font des thérapies comportementales. Le programme est bien établi sur quelques mois et on progresse beaucoup grâce à cette prise en charge."
Le psychologue ou le psychothérapeute pourra aider une personne timide à explorer les sources de son malaise en société, la soutenir dans ce qu'elle vit et l'amener à changer ses perceptions et ses comportements.
Le traitement essentiel de la timidité est probablement celui de la thérapie comportementale qui aide le timide à dépister complexes, blessures morales et frustrations. Adaptée à tous les âges, cette thérapie très efficace permet d'affronter progressivement les situations redoutées.
Des chercheurs américains viennent découvrir une zone du cerveau qui expliquerait en partie la timidité. Mais pour beaucoup de spécialistes, la « phobie sociale » est favorisée par l'éducation et peut se soigner avec succès.
Essayez de vous relaxer, respirez calmement et pensez à quelque chose d'agréable et d'apaisant pour faire descendre la pression. La timidité provient d'un manque de confiance en soi. Vous n'osez pas vous exposer au regard des autres parce que vous vous trouvez nulle, inintéressante, ennuyeuse etc.
Les causes les plus évidentes de la timidité remontent à l'enfance. Un adulte timide est généralement un enfant qui a été très timide pendant ses jeunes années. C'est au sein du milieu familial que l'enfant commence son apprentissage de la vie en société… C'est aussi là que tout se joue pour la suite !
Si vous avez un proche souffrant d'une peur de parler en public, il est bien sûr important d'être compréhensif, patient et d'éviter toute moquerie. Vous pouvez peut-être l'aider en lui faisant des séances de coaching à la prise de parole en public, par exemple en lui demandant de répéter son discours devant vous ?
La timidité chez une personne peut provoquer de la tension et de l'anxiété face à l'appréhension d'un résultat potentiellement négatif (échec d'une prestation orale, jugement négatif lors des nouvelles rencontres).
Pour Antoine Pelissolo, la meilleure manière de faire face à la timidité est de prendre l'habitude, de s'entraîner, de maîtriser la chose. Le théâtre peut aider, car souvent on joue un rôle. Le métier, quel qu'il soit, peut être également une bonne manière de vaincre sa timidité.
Au bout d'un moment, abordez des sujets plus personnels avec la personne afin de vous connaitre encore plus et de passer dans la catégorie ami. Développer des amitiés vous aidera à sortir de votre timidité, à augmenter votre estime et confiance en vous.
Pendant un entretien : Se focaliser sur son rythme et son débit de parole, penser à sa position : Ouvrir le thorax et mettre les épaules en arrière, se tenir droit, respirer lentement. Porter son attention sur le contact avec le sol dans ses chaussures.
La timidité est cette gêne et cet embarras que l'on ressent face aux autres avant même ou dès que les regards sont braqués sur nous. C'est cette tendance habituelle à se tenir en retrait, à se montrer aussi discret que possible, passer inaperçu, et cette difficulté d'oser…
La timidité n'est pas héréditaire, même si, fréquemment, les parents d'un timide le sont aussi. Les attitudes des parents peuvent renforcer une timidité naissante. En effet, les enfants ont généralement tendance à reproduire la méfiance à l'égard d'autrui qu'ils observent chez leur père ou leur mère.
Lorsque la timidité devient une angoisse quotidienne au point de modifier la personnalité de la personne, elle devient ce qu'on appelle une timidité maladive.
Souvent la timidité est vue comme un défaut. Si elle entraîne parfois une gêne importante, et peut contrarier notre quotidien, les choses ne sont pas si tranchées… Elle provoque en fait chez les autres des réactions très diverses, pas seulement négatives !
L'anxiété sociale touche environ 7 % de la population. L'anxiété sociale est une peur associée à certaines activités sociales ou à de situations de performance où la personne pourrait se sentir observée, embarrassée, humiliée, rejetée ou préoccupée par le jugement des autres.
A la croisée des chemins entre l'anxiété, la timidité et l'introvertisme, l'anxiété sociale est à la fois un trouble à part et un savant mélange des trois. Laurie Hawkes, psychothérapeute, nous guide pour mieux comprendre les subtilités de l'anxiété sociale.
Les mots. D'abord il faut s'entendre sur les mots : il ne faut pas confondre timidité et réserve : on peut être réservé sans être timide. Être réservé, cela veut dire ne pas mettre dans une relation avec quelqu'un la totalité de son personnage, exactement à l'inverse d'un acteur sur scène qui lui, se donne complètement ...
On ne naît pas timide ou complexé, on le devient. Toutefois, on repère un point commun : c'est à partir des péripéties de la relation aux parents qu'ont surgi les éléments ayant donné lieu à ce manque de confiance en soi.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
Les raisons qui peuvent expliquer la phobie d'impulsion
Des événements traumatisants, un changement de vie important ou des situations de stress peuvent aussi provoquer un fort besoin de contrôle et paradoxalement une peur panique de ne pas réussir à se maîtriser.
Boule au ventre, sueurs froides, nausées, tremblements, cœur qui bat à toute allure… Vous rencontrez ces symptômes de stress bien souvent à l'approche de la prise de parole en public ? Cette peur de s'exprimer en public a un nom : la glossophobie.