La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
Nous restons tétanisés devant le danger potentiel. Puis notre cortex intervient. Il analyse la situation et, si elle est vraiment menaçante, il nous incite à réagir en fuyant ou en affrontant le danger. La deuxième partie de l'amygdale – dite basolatérale – entre alors en jeu.
La meilleure façon de se déconnecter d'une peur est de se couper des pensées qui la ravive en permanence. Alors comment faire : Ressentir la peur au niveau physique, dans tout son corps, l'amplifier, la laisser se répandre sans penser à l'événement déclencheur.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur. Des circuits neuronaux spécifiques dans ces noyaux interviennent soit dans l'apprentissage de la peur, soit dans son expression.
La peur est un sentiment qui accompagne la prise de conscience d'un danger ou d'une menace. Grâce à ce sentiment, le cerveau réagit instantanément en donnant les commandes nécessaires au corps physique afin que ce dernier soit en mesure de faire face à la situation qui représente un danger, une menace.
Arrêter de juger nos pensées et nos émotions. Juste les laisser être là, les accepter, les laisser vivre. Ne plus se dire “telle sensation est négative, telle émotion est positive”. Il ne faut plus avoir peur de nos émotions et de nos angoisses.
La prise de médicaments régulateurs de l'humeur peut être utile pour atténuer les effets délétères de cette phobie et notamment des antidépresseurs.
Ne pas oser faire ou dire quelque chose parce qu'influencé par une peur. Parler souvent d'une même peur à quelqu'un d'autre. Y penser souvent. Regarder un film ou lire un livre où une peur est vécue par les personnages, dans laquelle vous embarquez complètement.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
La peur devant un danger réel est une émotion utile et bienfaisante qui peut nous amener à sauver notre vie. Un éducateur en centre d'accueil de détention peut avoir peur d'un jeune délinquant qui a à ses actifs vingt vols à main armée. Sa peur est alors légitime et l'amène à être très prudent face à ce jeune.
Dictionnaire Le Robert : phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d'un danger réel ou imaginaire ou d'une menace. Dictionnaire de psychologie (1) : Emotion déclenchée par une stimulation ayant valeur de danger pour l'organisme.
"Les causes sont très multiples, affirme la psychologue, c'est quasiment du cas par cas. Cela peut venir de l'enfance comme de l'adolescence ou de l'âge adulte : quelque chose que l'on n'a pas dépassée, qui s'est rigidifiée dans le passé…
2 Les glandes surrénales sont localisées au-dessus des reins et libèrent les hormones de la peur dont l'adrénaline.
La peur est une émotion qui a un objet précis et réel. Nous ressentons la peur lorsque nous sommes en face d'un danger réel. Alors que l'angoisse est une émotion proche de la peur mais qui apparaît en absence de danger véritablement existant dans la réalité.
Dans la peur, quelque chose de nuisible s'approche, mais susceptible de se dissiper. L'angoisse, au contraire, n'est pas sentiment d'un être menaçant du monde, elle vient de l'être-au-monde lui-même. La source de l'angoisse n'est pas une nuisance particulière, mais quelque chose de totalement indéterminé.
Une phobie est caractérisée par la peur irrationnelle d'une situation particulière, comme la peur de prendre l'ascenseur, ou d'un objet spécifique, comme la peur des araignées. Mais la phobie se situe au-delà d'une simple peur : c'est une véritable angoisse qui s'empare des personnes qui y sont confrontées.
Normalement, la peur entraîne une décharge de catécholamines dans le sang, provoquant une augmentation de la fréquence du rythme cardiaque, une constriction des vaisseaux et une élévation de la tension artérielle.
Si toutefois la peur entraîne avec elle des pertes de contrôle, des crises de panique ou encore un sentiment de paralysie, il est alors question de troubles d'anxiété, l'une des maladies mentales les plus fréquentes.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
L'anxiété généralisée ou trouble anxieux généralisé
Elle est en état de vigilance extrême vis-à-vis de son entourage et de son environnement ; différents symptômes physiques (maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, insomnies, sueurs, palpitations...).
Traitements. L'anxiété généralisée est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
Les traitements de soutien
La régulation ventilatoire, pour apprendre à maîtriser le rythme et l'amplitude de sa respiration en cas de panique ; Les méthodes de relaxation pour gérer l'anxiété ; La gestion par soi-même, qui s'apprend pendant les séances de psychothérapie ; L'activité physique est toujours recommandée.