Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Le 9 janvier , le vol Sriwijaya Air 182 s'écrase en mer de Java peu après son décollage de Jakarta (Indonésie) entraînant la mort des 62 personnes à bord.
Malgré la récupération des deux boîtes noires, le mystère demeure sur la cause de l'accident du Boeing 737-800 du vol MU5735 de China Eastern, qui s'est écrasé le 21 mars dernier dans l'est de la Chine, tuant les 132 personnes à bord. Voici ce que l'on sait, un mois après.
Turbulences, météo…
Les raisons pour lesquelles nous avons peur de prendre l'avion sont multiples. Pourtant, l'avion est un moyen de transport 300 fois plus sûr que la voiture. Lorsque vous conduisez, il y a parfois des trous dans la route. Les turbulences peuvent être considérés comme l'équivalent pour les avions.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Tant que l'avion a de la vitesse, l'air s'écoule au dessus et en dessous de son aile et il est capable de voler. Si les moteurs ne fonctionnent pas, on ne peut pas maintenir sa vitesse en gardant son altitude et on se met donc en descente.
Des accidents rares
Le fait que l'appareil soit un Boeing est un coup dur pour le constructeur américain, empêtré depuis des années dans des problèmes de sécurité sur ces avions. Pourtant, le B777 fait statistiquement partie des plus sûrs.
Selon un rapport sur la sécurité aérienne rédigé par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), en 2019, on dénombrait 0,21 accident mortel de passagers par million de vols et 0,15 accident mortel de passagers par milliard de km parcourus. Autrement dit, un accident mortel survient tous les 5 millions de vols.
Pour la sécurité, choisissez un siège dans le couloir à l'arrière de l'avion, derrière les ailes. Une longue étude publiée par le site Popular Mechanics a démontré que les passagers assis proches de la queue de l'avion avaient environ 40 % plus de chance de survivre à un accident que ceux assis aux premières places.
N'ayez pas peur des turbulences
Si cela peut s'avérer très désagréable, ce n'est en fait pas dangereux. La turbulence n'est rien de plus que le mouvement de votre avion sur les vagues d'air. Cela se produit principalement au décollage et à l'atterrissage ; la différence de température est à l'origine de la turbulence.
En juin 2009, l'Airbus A330-200 du vol AF 447 opérant la liaison entre Rio et Paris, s'abîme en mer et entraîne la mort de ses passagers et membres d'équipage. C'est à ce jour l'accident le plus meurtier qu'ait connu Air France.
En effet, si de la neige tombe sur le dessus de l'aile, elle peut peser plusieurs tonnes, ce qui réduit mathématiquement les performances de l'avion. De même, si de la glace s'accumule elle peut modifier la forme de l'aile, ce qui altère l'écoulement de l'air et peut réduire la portance de l'avion.
Actuellement tous les avions de transport sont équipés de freins à disques carbone/carbone. Le carbone-carbone est composé d'une matrice en carbone et d'un renfort en fibres de carbone. Il appartient à la famille des composites à hautes performances thermiques ou composites thermostructuraux.
L'ouverture d'une porte de soute entraîne une décompression explosive. La différence de pression entre la cabine et la soute provoque la rupture du plancher, ce qui endommage les câbles des commandes de vol, rendant l'appareil incontrôlable. L'accident fait 346 victimes, passagers et membres d'équipage.
Alors, que se passe-t-il pendant cette phase ? Anthony Brickhouse : Généralement au décollage et à l'atterrissage, l'avion vole bas, et lentement. Et quand des problèmes surviennent, les pilotes ont peu de temps pour réagir.
En vol, les turbulences sont souvent redoutées par les passagers. Il n'y a pourtant aucun risque.
Le relief terrestre peut influer sur les courants d'air (de la même manière que le courant dans une rivière). Certaines zones sont donc plus exposées aux turbulences. Les zones montagneuses par exemple.
Parmi les autres compagnies les plus mal classées en la matière figurent Qantas, une autre entreprise australienne, Air New Zealand ou encore Deutsche Lufthansa AG, société allemande.
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.
L'aéroport de Courchevel, en France
C'est plus précisément à Courchevel que vous frôlerez la crise de panique. L'aéroport est situé tout près de la station de ski et sa piste d'atterrissage comporte plusieurs facteurs à risque : elle est courte, pentue, cabossée et glissante.